Après avoir initié le Salon littéraire et philosophique de Tizi Ouzou, qui accueille périodiquement des auteurs et des artistes pour présenter leurs œuvres, ainsi qu'une revue Montagn'art qui paraîtra prochainement, l'entreprise d'organisation de manifestations culturels, économiques et scientifiques (Emev) vient de lancer, en collaboration avec l'association culturelle Ameziav n'lehna, un autre rendez-vous culturel, intitulé "L'été en poésie et en musique" ou "Anevbdu s tmedyazt d uzawan" qui se tiendra du 30 août au 1er septembre au village Boudjellil, dans la localité de Larbâa Nath Irathène (Tizi Ouzou). Le festival sera dédié "aux expressions culturelles et artistiques dans toutes leurs dimensions. Au-delà de l'aspect festif, le festival réunira des poètes, des musiciens, des auteurs, des comédiens, conteurs, chanteurs". Il s'agit selon les organisateurs de "permettre au public d'apprécier le talent des intervenants qu'il n'a pas l'occasion de rencontrer souvent. Une manière de briser les distances qui empêchent de nombreux villageois d'y assister et de savourer les moments de pur bonheur que procure la culture". Cela, est-il encore ajouté par le comité d'organisation, participera à la création des bonnes traditions pour l'épanouissement des esprits, surtout en ces temps où notre jeunesse se sent livrée à elle-même. Il sera aussi l'occasion de créer des passerelles entre les artistes, les auteurs confirmés et les jeunes talents en herbe. Par ailleurs, en plus de la poésie et du chant, il est prévu des conférences et tables rondes. Elles seront au menu pour aborder plusieurs thématiques : musique, poésie, littérature. "Ainsi ‘L'été en poésie est en musique', permettra certainement la mise en valeur du village Boudjelil, un village doté d'une superbe organisation, grâce au dynamisme de son association, Ameziav n'lehna, très active et présente sur terrain", soulignera Amirouche Malek, gérant de l'EMEV, tout en notant "que ce village a eu à recevoir le cinquième prix du village le plus propre de la wilaya de Tizi Ouzou, dans son édition 2016, grâce à la mobilisation de sa jeunesse qui le porte fièrement". K. Tighilt