L'heure est aux énergies dites propres au niveau de la wilaya, dont le processus a déjà été enclenché avec des opérations pilotes lancées dans certaines communes. Celles-ci ont déjà goûté aux bienfaits des panneaux solaires, à l'image de la commune de Chentouf, et ce, en plus de la généralisation graduelle de l'utilisation de l'éclairage public avec le système LED (light emitting diode) par les communes appelées à gérer leurs dépenses d'une façon rationnelle, notamment en ce qui concerne la facture de consommation de l'énergie électrique. Sur cette lancée, les services de l'administration locale de la wilaya de Aïn Témouchent, et suite aux directives de Mme la wali, se sont joints à cette opération d'envergure en y consacrant une enveloppe estimée à 5,6 milliards de centimes pour le lancement de projets pilotes d'utilisation des énergies renouvelables au sein d'un grand nombre d'écoles primaires à travers les différentes communes. Selon Mustapha Hamdaoui, directeur de l'administration locale de la wilaya, cette enveloppe, qui a été consacrée par le budget de wilaya pour la prise en charge de certaines écoles primaires en matière d'énergies renouvelables, représente l'équivalent de deux millions de dinars affectés au profit de chaque commune. Les travaux ont déjà été achevés dans 4 communes sur les 28 que compte la wilaya, alors que dans le reste des municipalités, les travaux sont en cours d'achèvement. Le fonds commun des collectivités locales (FCCL) a contribué avec une subvention estimée à 4 millions de DA au profit de certains établissements scolaires du cycle primaire, dont l'école Chahid-Daho-Mohamed, implantée au douar Khelifi-Slimane (commune d'Aghlal), dont les travaux ont été achevés, et à partir de laquelle le coup d'envoi de la rentrée scolaire a été donné par Mme Ouinez Labiba, la wali de Aïn Témouchent, qui s'est rendue également dans une autre école située dans la commune de Sidi Ouriache, où les travaux se poursuivent. M. LARADJ