Le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzeria (Alger) a lancé des sessions de formations intitulées «Energie solaire photovoltaïque». Le besoin se fait sentir goulûment en milieu scolaire et au niveau des collectivités locales, deux secteurs importants pour lesquels le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et aménagement du territoire accorde beaucoup d'importance et plus d'espoir de voir ce grand programme se terminer dans deux ou trois ans à Aïn Témouchent, un pas acceptable et digne de le citer a été arpenté. Selon Mustapha Hamdaoui, directeur de l'administration locale de la wilaya, une enveloppe d'environ 5,6 milliards de centimes a été consacrée au lancement de projets pilotes d'utilisation des énergies renouvelables au sein des écoles primaires. Et la priorité, selon notre source d'information, est donnée aux communes rurales ne disposant pas de ressources propres pour payer les factures onéreuses de l'électricité. Puisée du budget de wilaya, cette enveloppe sera dispatchée à raison de 2 millions de dinars par commune pour la prise en charge de certaines écoles primaires en matière d'énergies renouvelables. Le coup d'envoi a été donné à partir de la commune de Chentouf (12 km au sud-est d'Aïn Témouchent). Le maire de cette collectivité a saisi cette occasion et a surpris les observateurs les plus avisés. Par ailleurs, on apprend que le fonds commun des collectivités locales (FCCL) a contribué avec une subvention estimée à 4 millions de DA au profit de certains établissements scolaires du cycle primaire, dont l'école Chahid-Daho-Mohamed, implantée au douar Khélifi-Slimane, dans la commune d'Aghlal (15 km au sud-ouest d'Aïn Témouchent). Cette école de 4 classes était à l'origine des locaux à usage professionnel, abandonnés. Et sur décision des autorités de la wilaya, il a été décidé de les aménager en école primaire au grand bonheur des écoliers et de leurs parents. En outre, il a été décidé de lancer des sessions de formation «Energie solaire photovoltaïque» au profit des agents des écoles primaires et des communes rurales et autres. Les objectifs de la formation visent, d'une part, à comprendre le principe de fonctionnement, connaître comment évaluer le potentiel énergétique et la composition d'un système solaire photovoltaïque ainsi que le dimensionnement pour différents usages et applications avec en sus savoir comment se connecter au réseau et pompage solaire et les installations et entretiens du dit système. Toutefois, les candidats à la formation sont assujettis à des prérequis en matière de connaissances en électricité et en électronique. La localité de Hassasna, l'autre commune rurale, s'est inscrite dans cette dynamique et aura sa part de budget de la wilaya pour connecter les écoles et l'éclairage public de la cité au système énergie solaire photovoltaïque. Selon le maire, cela va lui permettre de réduire conséquemment la facture de l'énergie électrique qui dépasse parfois les 20 millions de centimes.