Les Belouizdadis traversent un début de saison des plus difficiles, peut-être le plus difficiles depuis la création du club juste après l'indépendance. Il faut dire que le CRB peine énormément en ce début de championnat à trouver son rythme de croisière. La défaite de vendredi face à la JSK est la goutte qui a fait déborder le vase. À vrai dire, les protégés de Cherif El-Ouezzani, et après seulement sept journées disputées du championnat, sont lanterne rouge, avec seulement deux points dans les escarcelles. Une situation des plus critiques pour les Rouge et Blanc qui avaient tout simplement réalisé jusque-là un parcourt de relégable. Avec une maigre moisson, à savoir une seule victoire, un nul et cinq défaites dont trois revers de rang dans les trois dernière rencontres e championnat (ESS, OM et face à la JSK), les voyants sont désormais aux rouge pour le club algérois. Certes, le jeu du CRB s'améliore de l'avis de tous les spécialistes. CEO et malgré tous les problèmes essaye tant bien que mal d'imposer sa touche dans l'équipe, mais les résultats ne suivent pas. Vendredi face à la JSK, le CRB a effectivement été victime de l'arbitrage, notamment pour le premier but kabyle alors qu'il n'y avait point de penalty. Mais les joueurs de Cherif El-Ouezzani avaient commis aussi beaucoup de fautes, notamment en défense, ou le trio Sidibé, Boulakhoua et Herida était loin du compte. D'ailleurs, la seconde réalisation de la JSK est survenue à la suite d'une erreur monumentale de la défense bélouizdadie. Pour dire qu'un malheur ne vient jamais seul et que le mal du CRB est profond. Le maintien, cette saison, sera dur à réaliser, compte tenu de tous ces paramètres, mais aussi le calendrier du Chabab en championnat qui ne sera pas facile. Car les prochains matchs qu'attendent les Nessakh and Co sont difficiles à négocier, à commencer par la rencontre de la 8e journée face au MC Oran au stade du 20-Août-1955. Puis, les camarades de Balegh effectueront un déplacement périlleux à Constantine pour donner la réplique au CS Constantine avant d'accueillir pour le compte de la 10e journée le voisin usmiste. Autant dire qu'il va falloir réaliser de vrais exploits pour sortir le club de Laâquiba de ce vrai gouffre. Et une guerre est désormais déclarée entre les membres du CSA et les actionnaires du club. La genèse de l'affaire est l'histoire de l'arrivée de l'entreprise nationale à savoir "Madar", ex- SNTA, qui compte acheter les actions du club et devenir l'actionnaire majoritaire. En effet, tout le monde veut avoir sa part du gâteau, d'où cette lutte acharnée entre les deux clans. S. M.