Cette édition, qui aura lieu les 5 et 6 octobre à l'Université Concordia de Montréal, verra la projection d'une vingtaine d'œuvres dans les catégories longs et courts métrages et documentaire. Elle sera également ponctuée d'une conférence sur l'état des lieux du cinéma amazigh, en termes de production et de promotion. Le film de Belkacem Hadjadj, Fadma n'Soumer, sera projeté à l'ouverture du Festival international du film amazigh de Montréal (Fifam), qui aura lieu les 5 et 6 octobre à l'université Concordia de Montréal. La fiction qui consacre la figure de l'héroïne de la résistance populaire de Kabylie contre la conquête française a été déjà saluée par la critique dès sa sortie en 2014. Le long métrage de Belkacem Hadjadj met en scène l'actrice franco-libanaise Laëtitia Eïdo dans le rôle de la Kabyle insoumise et le Marocain Assaad Bouab qui a campé le rôle de Cherif Boubaghla. Hadjadj est également le parrain de cette seconde édition du Fifam, célébrant la liberté, qui verra la projection de six longs métrages, autant de documentaires et 10 courts métrages dont six sont en compétition. Dans la catégorie longs métrages, on retrouve, entre autres, Auguatin, fils des larmes de Samir Seif, Tuzyint de Rachid Bouiber, Ayrouwen de Brahim Tsaki et Iperita du Marocain Mohamed Bouzaggou. Le Fifam a programmé dans la catégorie courts métrages dix films, mais six seulement vont concourir. Il s'agit des fictions suivantes : Celui qui brûle de Slimane Bounia, Séquence 1 de Noureddine Kebaïli qui a déjà participé à la première édition, Human de Issam Taachit, Une peine à vivre de Omar Amroun, Lidya d'Anita Lewton Moukkes et Aman d'Estrella Monterrey des îles Canaries. Concernant la troisième catégorie, six documentaires seront en complétion. On peut citer Racont'Arts de Yazid Arab, Les Berbères d'Egypte de Dawoud Hassan, Birds de Salima Louisa Beskri et Canarias amazigh d'Antonio Bonny et Pablo Rodriguez. Kamal Hamadi, ger yenzizen, du réalisateur Abderrazak Larbi Cherif, clôturera ce rendez-vous cinématographique. Kamal Hamadi sera d'ailleurs présent au Fifam et chantera à la grande joie du public quelques chansons de son riche répertoire. Le directeur artistique du Fifam, Tahar Houchi, s'attend au même engouement que celui suscité par la première édition qui, en dépit du manque de moyens et de son caractère expérimental, avait pu provoquer un débat sur le 7e art amazigh. Les organisateurs ont prévu une conférence sur l'état des lieux du cinéma amazigh, en termes de production et de promotion. Le panel sera composé de Belkacem Hadjadj, Tahar Houchi et Rachid Bouksim. Y. A.