Des enquêteurs de la Police judiciaire, munis d'un mandat de perquisition, se sont rendus, récemment, à l'APC d'Oued Tlélat pour vérifier la légalité des marchés publics et conventions octroyés durant la période 2012/2017 par l'APC sortante, soit le mandat précédent. Les enquêteurs se sont dirigés vers le secrétariat général puisqu'il est le responsable de la commission des marchés durant le mandat cité, alors que les actuels élus de l'APC, dont le président, ne sont nullement concernés par cette affaire. Selon nos sources, durant plus d'une semaine, les documents nécessaires ont été épluchés, mais rien n'a filtré jusqu'à présent à propos des investigations de la PJ. Selon une source au sein de la commune, deux entrepreneurs sont ciblés par l'enquête où tout porte à croire qu'une plainte a été déposée auprès du procureur général de la cour d'Oran. L'enquête serait donc ouverte sur ordre du procureur. Il faut préciser que souvent, l'utilisation de plusieurs registres du commerce d'autres collègues et proches brouille les pistes des enquêteurs quant au véritable bénéficiaire du marché. Cependant, il faut rappeler que Liberté avait déjà soulevé la question du coût élevé et douté de la régularité de certains marchés publics et conventions, tels que le jardin public octroyé pour 14 milliards de centimes, un marché couvert d'une dizaine de milliards de centimes, et qui est toujours fermé, et d'autres projets de réhabilitation dont la peinture de la façade du siège de l'ex-agence foncière où la surface facturée est 10 fois plus supérieure au prix réel. Quant au fonctionnement de la commission des marchés, certains soumissionnaires se sont plaints à la tutelle durant le mandat passé. En attendant les résultats de l'enquête, des rumeurs, difficiles à vérifier, font le tour de la commune d'Oued Tlélat. NOUREDDINE BENABBOU