Dans le cadre de la tenue du 11e Festival national de marionnettes, prévu en 2019 à Aïn Témouchent, le complexe culturel de la wilaya abrite depuis hier des journées dédiées à la formation sur le théâtre de marionnettes. Cette manifestation, à laquelle devaient participer huit wilayas, à savoir Saïda, Chlef, Sidi Bel-Abbès, Ouargla, Nâama, Constantine, Oran et la wilaya hôte, vise à promouvoir l'activité théâtrale et le développement du travail du 6e art destiné particulièrement aux enfants. À cette occasion, Bouchikhi Ali, commissaire du Festival national du théâtre des marionnettes de Aïn Témouchent, a indiqué que ces journées nationales de formation ont été organisées en prévision du festival de 2019, et le but principal de cette manifestation n'est autre que celui de permettre aux praticiens et aux concernés de ce genre théâtral, en particulier les associations, coopératives, les troupes mais aussi les jeunes talents débutants, amateurs et professionnels, de se rencontrer et de se concerter autour des techniques et de leur évolution. "Les travaux se dérouleront en ateliers au nombre de trois. Le premier est destiné aux techniques de la conception des marionnettes et de leurs mouvements ; le second est consacré à l'écriture dramatique ; le troisième est destiné au travail de la réalisation", a précisé M. Bouchikhi, tout en ajoutant que les trois ateliers seront encadrés par des spécialistes et tous ceux qui s'intéressent de près à ce domaine. Concernant l'atelier consacré aux mouvements des marionnettes, il sera animé par un artiste et un spécialiste bien connu dans ce domaine et qui est issu de l'association du théâtre de marionnettes de Constantine. Il est clair que le déroulement de ce genre de formations permettra de donner à l'évènement annuel prévu en 2019 à Aïn Témouchent une plus grande importance à travers des productions de qualité mais aussi et surtout il vise à ramener le jeune spectateur qui est l'enfant à apprécier la beauté à travers la promotion du langage, l'analyse et le loisir. Les encadreurs de ces ateliers, rappelons-le, sont issus des wilayas de Constantine, d'Alger et de Béjaïa. M. LARADJ