Selon le bilan des 10 premiers mois de l'année 2018, le nombre d'accidents a reculé de 16,96% par rapport à la même période de l'année 2017, le nombre de décès de 36,92% et les blessés de 15,05%. Il a été enregistré, depuis janvier dernier, 191 accidents qui ont causé la mort de 24 personnes et en blessant 367. Pour les gendarmes, malgré les nombreuses campagnes d'information et de sensibilisation, le facteur humain est l'une des causes principales de ces accidents. Le cas de la RN45 qui relie Bordj Bou-Arréridj à M'sila est un exemple concret. Le déploiement des contrôles de la gendarmerie sur ce tronçon connu pour sa dangerosité et son trafic intense a permis de réduire considérablement le nombre d'accidents et de victimes. "Un effort particulier doit être réalisé par les communes et les travaux publics dans l'élargissement de la chaussée, sa réfection, la signalisation (horizontale et verticale), et surtout enlever les dos d'âne qui ne répondent aucunement aux normes", disent les usagers de cette route. En effet, la RN45, de Zegueur (wilaya de Bordj Bou-Arréridj) à Boukhmissa (wilaya de M'sila), avec une seule voie allant dans les deux sens, enregistre un flux de véhicules très dense en raison de sa fréquentation par des camions et des semi-remorques transportant du ciment à partir de l'usine de Hammam Dhalaâ et ceux qui transportent le gravier et ses dérivés à partir d'une dizaine de stations de concassage implantées sur les bords de la route dans la commune d'El-Euch. De plus, cette route est devenue une pénétrante de l'autoroute Est-Ouest pour les wilayas du Sud. "La réalisation d'une double voie sur ce tronçon est le souhait de toute la population et des usagers", dira un élu de la région. En attendant la concrétisation de cette demande, les gendarmes font tout pour réduire les accidents et sécuriser la route. Chabane BOUARISSA