Le président de la LFP a relevé l'absence de relations entre la LFP et la commission d'arbitrage. Dans un communiqué publié hier sur son site officiel, la LFP a évoqué la réunion regroupant la Ligue de football professionnel et les clubs des Ligues une et deux, qui s'est tenue lundi au centre national technique de Sidi Moussa, présidée par Abdelkrim Medouar, président de la LFP, en présence de 22 clubs (14 de Ligue 1 et 8 de Ligue 2) et deux membres du bureau fédéral, en l'occurrence Abdellah Gueddah et Larbi Oumamar. "Le rassemblement de ce lundi a été l'occasion pour M. Medouar de présenter le nouveau secrétaire général de la LFP, en la personne de Boussafeur Mourad. Né le 27 mai 1978 à Alger, M. Boussafeur a exercé le métier d'avocat spécialisé dans les affaires sportives avant de rejoindre le tribunal sportif arbitral en 2013 et ce jusqu'à cette nouvelle nomination", note le communiqué. Et d'ajouter : "Le volet de l'arbitrage a occupé une grande partie des débats. Tout le monde s'est plaint de l'arbitrage et de ses «mauvaises prestations». Le président de la LFP a relevé pour sa part l'absence de relations entre la LFP et la commission d'arbitrage, notamment au plan administratif. À titre d'exemple, nous recevons tardivement les feuilles de matches de la catégorie des réserves, ce qui entraîne une mauvaise gestion des dossiers disciplinaires. Des clubs ont dénoncé l'arrivée tardive et l'absence pure et simple des arbitres pour les matches des catégories des réserves. D'autres ont demandé la présence de cette commission à nos réunions." En outre, le communiuqé relève que les présents ont demandé la révision des textes réglementaires et la recomposition de la Chambre de résolution des litiges. La plupart reprochent que, dans le traitement des dossiers, la CRL favorise les joueurs au détriment des clubs. Ils estiment qu'il est nécessaire d'abord de tracer une feuille de route pour circonscrire les sujets à débat avant la tenue d'une réunion conjointe entre la LFP et la CRL pour, notamment, examiner de près les doléances des clubs dans ce domaine. Concernant la programmation, la LFP "a lancé une invitation aux clubs qualifiés dans les compétitions internationales à se présenter au siège de la Ligue pour examiner le projet des dates des compétitions avant de l'officialiser. Ce projet tient compte de l'intérêt de tous les clubs. Concernant les horaires des matches, le président de la LFP a invité les clubs à transmettre à la Ligue l'horaire qu'ils désirent faire débuter leur match à domicile d'une manière définitive". Enfin, la LFP indique qu'en matière de droits TV, "l'appel à la direction de l'ENTV n'a pas été entendu. J'ai (Medouar NDLR) tenu au début de mon mandant une réunion de 4 heures avec certains responsables de cette organisme au cours de laquelle j'ai étalé toutes nos préoccupations. Seulement, depuis cette date, aucune réponse ne nous est parvenue. Signalons que l'ENTV n'a jusqu'à présent pas renouvelé son contrat qui a expiré le 31 juillet 2018 et elle n'a pas encore honoré la troisième et la quatrième tranches de la convention précédente. Nous savons que les clubs souffrent financièrement, pour certains d'entre eux, pour ne pas dire la majorité, les entrées de la télévision constituent une véritable bouffée d'oxygène". Pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de cet organisme, les clubs ont demandé à la LFP d'organiser une journée sans matches télévisés avant de passer au boycott pur et simple de la télévision nationale. Jusqu'à apurement de la situation. Le président de la LFP a cité également le sponsor Mobilis qui traîne dans le payement de ses créances vis-à-vis de la Ligue.