La salle des délibérations de l'APW a abrité, jeudi dernier en plénière, les travaux des deux sessions ordinaires de l'année 2005. C'est là un “2 en 1”, engendré par un cumul, résultat d'intenses activités et évènements qu'a connus la wilaya durant ce premier semestre et qui ont contraint forcément au report de la tenue des deux sessions. On en citera, entre autres, la tenue d'une session extraordinaire au mois d'avril qui a permis de passer en revue tous les secteurs et d'arrêter une plate-forme relative au développement local, à la gestion des communes et services publics et aux finances locaux et du patrimoine, ce qui a mobilisé pour une bonne période aussi bien les directions de la wilaya que les commissions de l'APW, la préparation des deux dernières visites du président de la République dans la wilaya et la préparation et l'animation de la grandiose semaine culturelle à l'occasion du jubilé de l'ancien président A. Ben Bella. Au menu de cette session particulière, l'examen du budget supplémentaire, I'étude du dossier du gaz et de l'électricité à travers la wilaya et l'étude du secteur des affaires religieuses. Le wali, dans son allocution d'ouverture de la session, a tracé les grandes lignes du développement et insisté notamment sur l'électrification urbaine qui, dit-il, souffre par rapport à celle rurale qui, elle, connaît un taux de couverture de 93%. Cette session a permis à 43 élus l'adoption du budget supplémentaire de la wilaya pour l'exercice 2005, évalué à environ 282 milliards de centimes (218 milliards affectés au chapitre fonctionnement et 64 milliards à celui de l'équipement). Le volet stratégique de l'électricité et gaz, qui a été scindé en l'électricité en milieu urbain, I'éclairage public, I'électrificafion rurale, I'électrification agricole, Ie gaz naturel et le gaz butane, a été discuté par les membres de l'APW, lesquels ont convenu que le problème de l'électrificafion demeure quasiment celui de l'électrification urbaine notamment et que ces deux énergies nécessitent des efforts à travers une gestion rationnelle, adaptée aux besoins et selon l'ordre de priorité de la part des responsables. La session a été clôturée dans l'après-midi par le passage en revue du dossier des affaires religieuses. Avec ses 696 mosquées, son patrimoine foncier et immobilier (444 logements de fonction), ses 178 associations religieuses officielles et ses nombreux personnels religieux, la direction a mis à nu ses préoccupations devant l'assemblée, laquelle n'a pas manqué de suggérer des solutions. AMMAMI Med