Le tribunal de Béchar a condamné, hier, 6 personnes, pour avoir participé aux émeutes de Béchar-Djedid, à des peines allant de 3 mois à 20 ans de prison. Ces personnes arrêtées lors des émeutes de l'électricité ont été accusées d'attroupement non armé. 9 autres personnes ont été condamnées à 6 mois de prison avec sursis, tandis que les autres ont été relaxées par ce même tribunal. Les avocats de la défense ont plaidé non coupable, alors que la partie civile, représentée par les P et T, a mis en exergue les dégâts matériels occasionnés à la suite de cette protestation. Par ailleurs, les membres de l'APC de Béchar, réunis en session extraordinaire suite aux évènements de Béchar-Djedid, ont décidé d'entamer des poursuites judiciaires contre la Sonelgaz et de retirer la plainte déposée par l'APC contre les émeutiers. Les élus exigent aussi que les autorités locales mettent toute la lumière sur les dépassements des policiers lors des émeutes de l'électricité. De leur côté les membres de l'Assemblée populaire de Béchar, réunis en session extraordinaire, ont voté, hier, une motion dans laquelle ils demandent le départ du wali. Ils justifient cette décision par l'incapacité du chef de l'exécutif de wilaya à gérer les différentes crises qu'a connues cette région (Béchar-Djedid, Ouatta, Tabelbala). Ces élus reprochent aussi au premier responsable de la wilaya de ne pas avoir interrompu son congé annuel à temps lors des émeutes du quartier Béchar-Djedid. “Le wali a fermé toutes les portes de dialogue avec la société civile, et notre wilaya n'a pas connu de développement depuis l'arrivée de ce responsable”, ont-ils affirmé. RACHID roukbi