Pour avoir enfin regoûté aux délices d'une victoire après une longue traversée du désert en Ligue 1 qui aura duré pratiquement 5 mois, les Oranais du Mouloudia aspirent légitimement à ne pas sombrer, de nouveau, dès aujourd'hui à l'occasion du match en retard face au MCA. Cet immense défi, s'il venait à être relevé par ce MCO "toujours candidat au maintien", lui ferait assurément passer un grand cap et le boosterait forcément en perspective d'une fin de saison qui ne sera, dès lors, plus aussi angoissante qu'avant ! Car, à bien y regarder, ce match en retard pourrait très bien constituer la véritable clé de voûte de la fin d'exercice mouloudéen. Un coup de force sur l'herbe du 5-Juillet sous la forme d'un succès quand bien même étriqué renverrait l'ombre des premiers relégables à 5 points, alors qu'il ne restera plus que 5 journées à jouer avant le baisser de rideau, ce qui ne serait pas de trop pour ce MCO appelé, dans la foulée, à repartir au front pour défier la JS Kabylie dans son chaudron retrouvé du 1er-Novembre avant une expédition à hauts risques à Tadjenanet pour y croiser le DRBT local, lui aussi concerné par cette lutte pour le maintien, avant un ultime déplacement au stade Omar-Hammadi de Bologhine où l'USM Alger ne voudra assurément plus lâcher le moindre point sous peine de gâcher la fête qui lui semblait promise depuis assez longtemps déjà. C'est donc dans l'optique de s'offrir un confortable et rassurant matelas par rapport aux derniers de la classe qui joueront, sans conteste, leur va-tout que le Mouloudia d'Oran attaquera ce rendez-vous habituel chez l'une de ses vieilles connaissances. Côté effectif, deux habituels titulaires du milieu de terrain, à savoir Hamza Heriet et Sabri Gharbi, ont surpris tout leur monde en annonçant, hier matin, leur forfait commun pour cet important duel face au MCA. Arguant respectivement une pointe à une cuisse et un problème d'adducteurs, Heriet et Gharbi manqueront ainsi ce choc. Ils ont été remplacés, numériquement, par Aouedj et Mohammedi que les supporters, encore furieux de leur ratage face au CSC en quart de finale de la Coupe d'Algérie, ne veulent pourtant plus voir revêtir le maillot rouge et blanc. Rachid Belarbi