Près de 50 soldats et combattants fidèles au régime en Syrie ont été tués ces dernières 48 heures dans une série d'attaques menées par des terroristes, les plus meurtrières depuis la défaite annoncée du groupe autoproclamé Etat islamique (EI/daech), il y a environ un mois. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) samedi, 27 soldats et combattants pro-Damas, dont quatre hauts gradés syriens, ont été tués jeudi et vendredi dans des attaques revendiquées par l'EI dans le désert dans l'est de la province centrale de Homs. Les terroristes ont tendu une embuscade aux forces armées syriennes qui avaient essayé de les traquer, a indiqué l'EI via son organe de propagande Amaq. Les combats qui ont suivi ont duré jusqu'à vendredi dans la nuit. Six terroristes ont été tués, d'après l'OSDH. Dans la province orientale de Deir Ezzor, huit combattants pro-Assad dont deux officiers ont été tués jeudi soir, également dans un secteur du désert qui s'étend du centre syrien à la frontière irakienne, selon la même source. Responsable en partie de ces attaques, l'EI a vu son "califat" autoproclamé sur de vastes territoires à cheval entre la Syrie et l'Irak, s'effondrer le 23 mars après des années de combats avec les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde, appuyée par l'armée américaine, mais attaquée par la Turquie. Cependant, les éléments de cette organisation terroriste la plus redoutée au monde, qui ont trouvé refuge surtout dans le désert syrien, parviennent toujours à mener des attaques sanglantes.