C'est une première dans les annales de la justice algérienne : la cour de Constantine a rendu un jugement par lequel elle obligerait un promoteur public, Soperim, à remettre les logements aux acquéreurs avant même que ces derniers n'aient fini de payer le montant total de leur souscription. Le conflit opposant les deux parties avait pour origine une réévaluation des prix, pourtant dûment acceptée par les acquéreurs. Coïncidence troublante, et nonobstant le fait que c'est le tribunal d'Alger qui doit statuer sur cette affaire (le siège social du promoteur étant à Alger), il se trouve aussi que parmi les 20 acquéreurs figure un haut magistrat.