L'on sait que la page Dumas est définitivement tournée à la JSK et que l'ère Velud est déjà d'actualité, et les commentaires les plus fous envahissent déjà les réseaux sociaux où chaque fan kabyle y va de sa propre vision des choses. Certes, personne n'est dans le secret des dieux pour savoir ce qui s'est réellement passé dans ce divorce inattendu entre la direction de la JSK et son ex-coach, mais il est évident que Franck Dumas tout comme les dirigeants kabyles ont certainement leurs raisons propres, ce qui relève des situations parfois bizarres et surtout controversées que seul le football peut engendrer. À titre d'exemple, l'on ne saura jamais pourquoi le coach mythique Zinedine Zidane avait quitté le Real de Madrid au summum de sa gloire avec trois Ligues des champions dans sa vitrine ou encore comment est-il revenu, une année après avoir tiré mystérieusement sa révérence au stade Santiago Bernabeu. C'est dire que la vie des clubs et des entraîneurs de football est souvent imprévisible et tumultueuse et que toutes les probabilités ne sont pas à écarter. Lorsque Dumas est arrivé en terre kabyle, l'été passé, le coach normand n'était connu que par son passé de footballeur international qui a été sacré champion de France avec l'AS Monaco en 1997 aux côtés des Barthez, Henry et Petit. Par contre, il n'avait pas l'étoffe d'un entraîneur de renom, lui qui a coaché sans succès les clubs français de Caen et d'Arles-Avignon, mais aussi la formation marocaine du Maghreb de Fès et enfin l'équipe nationale de Guinée équatoriale sans avoir été au bout de ses différents contrats. Mais voilà qu'il a réalisé de bons résultats avec la JSK qui a décroché une seconde place en championnat de Ligue 1, mais qui, tout compte fait, aura stupidement raté d'un tout petit point le titre le plus accessible de ces dernières années, et ce, en ayant gaspillé la bagatelle de onze points à domicile, sans oublier cette élimination honteuse au premier tour de la Coupe d'Algérie face aux amateurs de Ghris (2-0). C'est dire que le président Mellal est rentré de l'étranger, avant-hier soir, pour remettre de l'ordre dans la maison kabyle et gérer au plus vite l'après-Dumas. "En football comme dans la vie, il faut croire au destin, et si nous avions tenu à féliciter M. Dumas pour son travail et son parcours tout en ayant conclu une séparation à l'amiable, l'important est de se tourner désormais vers l'avenir pour viser d'autres paliers, à commencer par la prochaine Ligue des champions africaine où la JSK devrait faire bonne figure", nous a déclaré hier Chérif Mellal qui devait se réunir avec ses proches collaborateurs afin d'arrêter la liste des joueurs à libérer, cibler les nouveaux joueurs à recruter encore et surtout rassurer tous les joueurs quant à leur situation sportive, administrative et financière. Aux dernières nouvelles, il paraît que certains joueurs kabyles, notamment le capitaine d'équipe Nabil Sadou, auraient été approchés et surtout déstabilisés par quelques managers véreux et malintentionnés pour créer la zizanie au sein du club kabyle, mais les joueurs concernés ont alerté leurs dirigeants qui auront aussitôt réagi à point nommé pour faire face à une telle campagne d'intox. "Je me sens bien à la JSK et je ne partirai pas ailleurs tant que j'ai la confiance de mes dirigeants, d'autant que je suis heureux de retrouver dans notre nouvel effectif deux bons attaquants comme Addadi et Banouh qui étaient mes coéquipiers du temps où j'évoluais sous les couleurs de l'O Médéa", a réagi Sadou, comme pour mettre fin à toutes les spéculations l'ayant visé ces derniers jours, au moment où l'on croit savoir que le capitaine de la JSM Béjaïa était attendu hier soir à Tizi Ouzou pour signer un contrat avec la JSK, en attendant la confirmation des Bounoua (USMBA), Bensaha (DRBT) et El-Orfi (USMA).