Les souscripteurs aux différentes formules (LPA, LPP ou AADL) ont pris part à un rassemblement qui s'est déroulé mardi matin devant le siège de la wilaya. Des dizaines de postulants aux logements tous segments confondus se sont rassemblés mardi matin devant le siège de la wilaya pour exprimer leur ras-le-bol pour les uns d'attendre éternellement des logements qui accusent de longs retards de réalisation, d'autres pour exiger qu'on leur attribue les préaffectations, alors qu'une dizaines d'autres sont venus pour avoir une explication d'être déboutés après les recours. Cette rencontre entre ces différents postulants des programmes de logement LPA, LPP ou AADL devant le siège de la wilaya était spontanée et non coordonnée. Une trentaine de ces contestataires sont les souscripteurs des 114 logements LPA de la cité la Briqueterie qui avaient, la veille, organisé un sit-in devant le siège de l'OPGI et qui n'ont pas été satisfaits des assurances de son directeur. Ces souscripteurs attendent leurs logements depuis 8 ans. Ces logements sont achevés mais accusent un grand retard dans la réalisation des VRD et autres raccordements, ce qui révolte ces pères de famille des promesses qui ont tendance à s'éterniser. D'autres protestataires sont des souscripteurs aux logements LPP implantés au pôle urbain de Bouzaâroura (commune de Filfila). Ils sont aussi révoltés par la cadence des travaux et aussi les tergiversations des autorités concernées pour l'attribution des 180 logements achevés des 590 logements du projet. Ces souscripteurs sont aussi inquiets de la qualité de la réalisation, vu que les premiers acquéreurs des logements AADL de ce site étaient stupéfaits de réaliser que les logements qu'ils ont payés rubis sur l'ongle sont d'une qualité lamentable, voire pleins de malfaçons. Une vidéo circulant sur la toile fait un grand boucan. Les souscripteurs soulèvent aussi que l'implantation d'un grand nombre d'immeubles va leur poser un problème dans le réseau d'assainissement pour cause de nivellement entre les immeubles et les réseaux. D'autres protestataires sont venus de la cité de Bouabaz, de Hammadi Krouma et de Collo. Pour les uns et les autres, ils ont été écartés ou déboutés après recours de la liste des logements entrant dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire au profit de certains autres considérés comme des "arrivistes" dans ces bidonvilles. Une dizaine d'autres sont venus de Collo et se considèrent comme victimes pour avoir été dépossédés de leurs logements après les opérations de recours. Ils affirment que des bénéficiaires connus pour être de riches commerçants n'ont pas été déboutés tout en exposant leur situation sociale qu'ils estiment éligible au logement social.