Le soulèvement du 22 février porte en lui une lame de fond de la volonté de recouvrer la souveraineté populaire et la construction d'un Etat de droit. Les signataires du pacte pour l'alternative démocratique, réunis ce dimanche au siège du RCD, réaffirment qu'«aucune initiative politique de quelque nature qu'elle soit et aucun dialogue politique ne sont viables sans la satisfaction» de quatre «exigences». Il s'agit, en effet, de «la libération des détenus politiques et d'opinion», «l'ouverture des champs politique et médiatique», «l'arrêt immédiat du dispositif répressif et de l'instrumentalisation de la justice», ainsi que «le départ du régime et de ses symboles». Les signataires, qui estiment ainsi que «la période de transition est le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine», considèrent également qu'«aujourd'hui déjà, à l'actif du mouvement on compte plusieurs actions sur le terrain. Des actions sectorielles, des débats, des forums ou des comités voient le jour. Il est essentiel qu'elles trouvent des espaces de débats communs». C'est à cet effet qu'ils appellent «les forces patriotiques, démocratiques et sociales, qui aspirent à faire valoir les revendications légitimes du peuple Algérien et faire aboutir ses exigences révolutionnaires, à s'inscrire activement dans notre effort à entretenir l'espoir et à imposer une alternative démocratique». Les signataires du pacte pour l'alternative démocratique appellent aussi t à «une convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique pour le 31 août 2019». Rédaction Web