Zetchi a subi un véritable affront lors de la cérémonie organisée en l'honneur de l'équipe nationale par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. Les jours de Kheireddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football sont visiblement comptés. Dans notre édition de dimanche, nous rapportions que Zetchi a subi un véritable affront lors de la cérémonie organisée en l'honneur de l'équipe nationale par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. En effet, après avoir reçu des mains du chef de l'Etat par intérim les médailles de l'Ordre du mérite national, le staff technique et les joueurs ont ainsi immortaliser l'évènement en prenant une photo souvenir en présence du chef de l'Etat. L'ensemble des joueurs ainsi que le staff technique étaient présents. Seul le président de la FAF, Kheireddine Zetchi ne figurait pas sur la photo souvenir. Les services de la Présidence lui ont expliqué qu'il était persona non grata sur la photo. D'ailleurs, nos sources affirment que tout au long de la cérémonie, Zetchi a été marginalisé, voire méprisé. Le vrai interlocuteur pour la Présidence, c'est le héros du jour, le coach Djamel Belmadi. Du reste, tous les courriers de félicitations adressés par la présidence de la République, le Conseil de la nation et l'APN ont été écrits à l'attention de l'entraîneur national Djamel Belmadi et non pas au président de la FAF. Du point de vue protocolaire, c'est là évidemment un impair indéniable, mais visiblement sciemment provoqué pour l'amener à démissionner. Ce qu'il aurait dû faire sur place pour préserver sa dignité. Mais Zetchi a préféré attendre la fin de la cérémonie pour consulter quelques proches. Selon nos sources, il aurait décidé de jeter l'éponge. L'annonce de son départ serait imminente. Cependant, pour le moment, point de réaction de la FAF qui a prévu une réunion de son bureau fédéral pour demain. Pourquoi en fait une telle attitude des autorités vis-à-vis de Zetchi ? Il est clair que le fait que Zetchi a été coopté à la tête de la FAF, en mars 2017, par le clan de Bouteflika et Haddad est pour beaucoup dans ce mépris affiché ostentatoirement. Le pouvoir actuel veut absolument se débarrasser des vestiges d'El-Issaba dans tous les domaines. Le pouvoir reproche aussi à Zetchi d'avoir voulu surfer sur la vague du Hirak pour sauver sa tête.