Résumé : Mounira rentra avec sa mère. Elle monta à sa chambre et dormit. Elle fit des cauchemars. Après une douche, elle descendit rejoindre sa mère. Celle-ci offrait l'hospitalité à son nouvel assistant… Saïd redescendit et ils passèrent à table. Mounira resta même si elle n'avait aucune envie de manger. Alors que sa mère et Saïd discutaient, elle ne put s'empêcher de le regarder. Il devait avoir près de la quarantaine. C'était un beau blond. Ses yeux bleus brillaient derrière la paire de lunettes qu'il portait. Il souriait souvent. Tout en parlant, il bougeait la main gauche. Une main longue et fine où brillait une alliance dorée. Les yeux se plissèrent, étonnés par son regard insistant. Mounira rougit et détourna les yeux, honteuse d'avoir été ainsi surprise. -Vous êtes aussi médecin, je crois ? l'interrogea-t-il. -Oui, généraliste, précisa-t-elle en se levant. Excusez-moi, j'ai à faire ! - Mais reste avec nous ! la pria sa mère. - Je voudrais appeler l'hôpital, dit-elle. Savoir s'il va mieux ? - Ma fille, l'effet du traitement n'est pas immédiat ! Tu le sais… Sois patiente ! Mounira soupira. Elle accepta de rester encore un peu avant de se lever. Elle leur souhaita bonne nuit puis monta à sa chambre. Elle passa la nuit, à regarder les photos de son fiancé. Elle priait pour qu'il guérisse vite. Le matin, elle se leva à la première heure. Même Zohra n'était pas encore levée. Elle prit son sac à main et sortit de la maison. Elle se rendit à l'hôpital. Le neurologue de garde lui confia que Yazid avait passé une nuit calme. - Est-ce que je peux le voir ? - Non, non ! Dès qu'il sera hors de danger, vous pourrez l'approcher ! Cela prendra quelques jours ! Inchallah qu'il ira mieux ! Mounira le remercia puis alla s'asseoir dans le hall. Elle n'est pas surprise de voir ses futurs beaux-parents arriver. Elle va vers eux et les embrassa. Sa future belle-mère la serra dans ses bras, tout en pleurant. - Benti, je suis heureuse de te trouver ici ! Qu'ont dit les médecins ? - Yazid est sous traitement ! On ne peut pas l'approcher car c'est contagieux. Il nous reste à prier pour que le traitement donne de bons résultats ! - Inchallah benti ! As-tu passé la nuit, ici ? Ou ta mère ? Où est-elle ? - J'étais rentrée car il est interdit de visite. Ma mère avait parlé avec le docteur qui s'occupe de lui ! C'est un des meilleurs ! Ne t'inquiète pas ! - Comment ne pas m'inquiéter ? Je n'ai que lui et j'ai l'impression de ne plus vivre depuis hier ! Il m'a semblé que la nuit ne voulait pas finir ! J'avais hâte d'arriver pour le voir et finalement, tu dis qu'ils ne nous laisseront pas le voir ! - À l'heure des visites, je m'arrangerai pour qu'on puisse le voir, promit la jeune femme. Il est dans une chambre, isolé des autres malades ! Vous ne pourrez pas avant… Même moi, je ne pourrais pas avant ! Mounira patienta avec eux. Le docteur faisait sa tournée matinale. Quand il aura fini, elle ira lui parler…
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