La localité de Mouaïssia, une région enclavée dans la commune de Belacel, rattachée à la daïra d'El-Matmar, située à une vingtaine de kilomètres à l'est de Relizane, accuse un retard dans la satisfaction de la demande en places pédagogiques qui ne cesse d'augmenter. La seule école primaire de Mouaïssia Deux ne peut plus contenir le nombre croissant d'élèves. Les parents appellent régulièrement les autorités à programmer une nouvelle école primaire dans la localité qui permettra ainsi de diminuer la pression existante sur le seul établissement existant. "Le nombre d'élèves est important et les classes ne peuvent plus en contenir davantage. La tâche de la direction et du corps enseignant est de plus en plus ardue dans l'encadrement", confie une institutrice. Il est dur, très dur de rejoindre son école par temps de pluie, de froid et de chaleur. Se rendre en classe devient pour beaucoup d'élèves de Mouaïssia un véritable calvaire tant ils sont contraints de parcourir à pied plusieurs kilomètres pour arriver à leur école. Un parcours pénible et surtout dangereux et dans des conditions déplorables. Les enfants issus du village de Mouaïssia parcourent des kilomètres matin et soir pour rejoindre la route afin qu'un bus les conduise à l'école, ce qui n'est pas toujours possible. Souvent ces enfants sont contraints de faire de l'auto-stop, d'aller à pied ou à dos de mulet exposés au froid et à la pluie. Les habitants dudit village sollicitent l'intervention de la première responsable de la wilaya, afin d'inscrire au programme une école primaire à leur progéniture.