Résumé : Samia est tout imprégnée de sucre et de crème. Le jeune homme lui propose de l'accompagner. Elle hésite, mais constatant son état, elle finit par accepter. Ils arrivèrent bientôt devant son immeuble, et le jeune homme l'aide à descendre. Samia lui prend les paquets des mains et le remercie. -Je suis désolée moi aussi pour votre gâteau. Le jeune homme hausse les épaules. -Je m'en suis tiré sans trop de dégâts. Ma tenue est impeccable. Samia sourit. -Oui. Par contre la mienne... -Voyons, une belle femme comme vous ne devrait pas trop se plaindre. Votre beauté naturelle l'emporte sur le reste, mademoiselle. La jeune femme rougit. -C'est que... -Oui ? -C'est qu'on vient demander ma main aujourd'hui même. Le jeune homme demeure perplexe un moment, puis lance : -Sans blague ? -Je n'ai pas envie de blaguer, Monsieur. -Djamel. Je m'appelle Djamel. -Moi c'est Samia. -Alors Samia, ce n'est pas une blague cette demande en mariage ? La jeune fille secoue la tête en soupirant. -Mais non. Je vous assure. Pourquoi doutez-vous donc de mes dires ? Il marque une pause avant de lancer : -C'est que moi-même je dois me rendre avec mes parents pour demander la main d'une fille cet après-midi. -Vous la connaissez ?, demande Samia à brûle-pourpoint. -Non, hélas ! Mais mes parents ont brossé un tableau assez élogieux de cette fille que je ne pouvais refuser de les accompagner pour la rencontrer. Ce ne sera qu'une première entrevue. Et cela ne veut pas dire que je suis consentant. -Eh bien, moi non plus. -Pardon ? -Je veux dire que moi aussi, ne connaissant pas mon prétendant, je ne vais pas me prononcer de sitôt pour dire oui. Mais un premier contact renseigne parfois sur bien des choses. -Tout à fait. -Eh bien, il ne reste plus qu'à nous souhaiter bonne chance. -Entre nous, lance Djamel d'un air espiègle, je ne suis pas sûr d'accepter le choix de mes parents. -Pourquoi donc ? Attendez au moins de voir cette fille. -Je n'en ai plus envie. Il la détaille un moment, puis poursuit : -Je suis certain qu'elle n'est pas aussi belle que vous. Samia porte la main à ses cheveux encore pleins de sucre et répondit en rougissant : -Dans l'état où je suis, je n'ai rien d'une beauté. -Vous êtes très belle, Samia. Elle rougit encore et lance d'une voix à peine audible : -Vous aussi, vous êtes très beau, Djamel.
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