Résumé : Samia est toute imprégnée de sucre et de crème. Le jeune homme lui propose de l'accompagner. Elle hésite, mais constatant son état, elle finit par accepter. Ils arrivèrent bientôt devant son immeuble, et le jeune homme l'aide à descendre... 3eme partie 3eSamia lui prend les paquets des mains et le remercie : - Je suis désolée moi aussi pour votre gâteau. Le jeune homme hausse les épaules. - Je me suis tiré sans trop de dégâts moi. Ma tenue est impeccable. Samia sourit. - Oui. Par contre la mienne… - Cela ne se voit pas trop. Voyons, une belle femme comme vous peut parfois se négliger. Mais rien ne change dans son apparence, sa beauté l'emporte sur le reste. La jeune femme rougit : - C'est que… - Oui ? - C'est qu'on vient demander ma main aujourd'hui même. Le jeune homme demeure perplexe un moment puis lance : - Sans blague ? - Je n'ai pas envie de blaguer, Monsieur. - Djamel. Je m'appelle Djamel. - Moi, c'est Samia.. - Alors, Samia, ce n'est pas une blague cette demande en mariage ? - Mais non. Je vous assure. Pourquoi doutez-vous donc de mes dires ? Le jeune homme se gratte la tête un moment puis répondit : - C'est que moi aussi je me retrouve dans la même situation. Cet après-midi, je dois me rendre avec mes parents pour demander la main d'une fille. - Vous la connaissez ? demande Samia à brûle-pourpoint. - Non, hélas. Mais comme mes parents insistent pour aller la voir, je n'ai pas su refuser. Cela ne veut pas dire que je suis consentant. - Eh bien, moi non plus. - Pardon ? - Je veux dire que moi aussi, ne connaissant pas le jeune homme, je ne vais pas me prononcer de si tôt pour accorder ma main. Mais un premier contact renseigne parfois sur bien des choses. - Tout à fait. - Eh bien, il ne reste plus qu'à nous souhaiter bonne chance. - Entre nous, lance Djamel, je… Je ne suis pas sûr d'accepter. - Pourquoi donc ? Attendez au moins de voir cette fille. - Je n'en ai plus envie. Il la détaille un moment, puis poursuit. - Je suis certain qu'elle n'est pas aussi belle que vous. Samia porte la main à ses cheveux encore pleins de sucre et répondit en rougissant : - Dans l'état où je suis, je n'ai rien d'une beauté. - Vous êtes très belle, Samia. Elle rougit encore et lance d'une voix à peine audible : - Vous aussi, vous êtes très beau Djamel. Y. H. (À suivre)