La direction de l'énergie a indiqué qu'actuellement il est impossible de satisfaire cette demande à cause du gel des projets, notamment pour les constructions individuelles éparses. Le non-raccordement au réseau d'électricité de plusieurs villages et mechtas et de dizaines d'habitations dans la commune de Beïda Bordj, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la wilaya de Sétif, à l'instar de Zraia, Ouled El-Khamès, Aïn Beïda, Ouled Embarek et Tizroutine, perdure. En effet, selon les responsables de la localité, près de 800 habitants desdits villages sont privés d'électricité. Une situation qui incommode les habitants et qui révèle l'absence de projets de développement dans ce domaine à Beïda Bordj, à l'instar de plusieurs communes de la wilaya. Selon Hamouda Litim, président de l'APC de Beïda Bordj, l'une des plus pauvres communes de la wilaya, la direction de l'énergie a accusé réception de la liste des mechtas et villages recensés et qui devraient bénéficier de cette énergie, cependant ladite direction a indiqué qu'actuellement il est impossible de satisfaire cette demande à cause du gel des projets de raccordement en électricité, notamment pour les constructions individuelles éparses. Les responsables de la direction de wilaya ont aussi affirmé qu'aucun programme, voire aucune enveloppe financière n'est réservé pour alimenter lesdites mechtas en électricité. Une information tombée comme un couperet sur les habitants des bourgs et bourgades de Beïda Bordj qui a tant souffert des hordes terroristes durant les années de braise et dont les habitants ont résisté et n'ont pas quitté les lieux. Par ailleurs, nous avons appris que même des bénéficiaires de logements dans le cadre du logement rural sont privés d'électricité, et la souffrance des habitants perdure en dépit des promesses des différents responsables qui ont visité les villages et mechtas de la commune et qui ont plusieurs fois rassuré les habitants qu'une solution sera trouvée à ce problème. Des citoyens qui ont pris attache avec notre rédaction ont indiqué que si la situation perdure, ils quitteront leurs terres pour s'installer au chef-lieu de la commune ou de la daïra de Aïn Azel.