À la veille du 34e vendredi, Amnesty International s'est déclarée très préoccupée par le climat de répression qui s'instaure en Algérie. Réagissant à la multiplication des arrestations ciblant des militants politiques, des journalistes, des avocats, des étudiants et même de simples citoyens, Hassina Oussedik, directrice de la section Algérie de cette ONG, a estimé que ces interpellations "sont une violation flagrante des droits garantis par la Constitution". Amnesty International a "exhorté les autorités algériennes à libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression, d'association ou de réunion pacifique et à assurer la sécurité des manifestants". Hassina Oussedik a relevé que "depuis le 22 février 2019, le hirak a rassemblé enfants, femmes, hommes, de tout âge et de toute condition sociale, sur l'ensemble du territoire national pour exprimer leur amour pour le pays et leur soif de liberté, de justice sociale et de respect de la dignité humaine. L'exemplarité de ces marches a impressionné le monde entier". Et de poursuivre : "Les autorités algériennes ne doivent pas briser le rêve et l'espoir des Algériennes et des Algériens qui revendiquent pacifiquement et fraternellement un Etat de droit et des droits humains."