"Je songe sérieusement à me présenter aux élections du conseil d'administration de la SSPA/ESS, que j'ai moi-même créée lorsque j'étais président du club", indique Serrar. Elu le 8 septembre dernier à la tête du club sportif amateur de l'Entente de Sétif en succédant à Hamar, emprisonné dans l'affaire des lots de terrain de la coopérative immobilière, le jeune président Fahd Helfaya, 30 ans, n'a toujours pas récupéré son agrément officiel qui lui permettrait d'activer en toute légalité et d'entreprendre son plan d'action sur le terrain comme il l'a promis lors de sa campagne électorale ayant précédé son élection. Selon des sources dignes de foi, les services compétents ont clos l'enquête d'habilitation sur Helfaya, le dossier, dit-on, se trouve au niveau du maire de Sétif, mais on ignore les raisons de ce blocage qui ne dit pas son nom. Même les supporters s'impatientent de voir le nouveau patron des Noir et Blanc jouir de toutes ses prérogatives afin de lui permettre d'avancer dans ses projets. Il a dépensé selon les mêmes sources près de 9 milliards de centimes depuis son intronisation à la tête du club. Il a notamment régularisé sur ses propres fonds le cas du joueur malgache Ibrahima Amada et celui du Nigérian Iviany. La délivrance de l'agrément devient impérative pour le club qui risque d'être bloqué juridiquement si la situation actuelle perdure. Par ailleurs, l'ancien président du club Abdelhakim Serrar a révélé qu'il envisage de se présenter aux prochaines élections du conseil d'administration de la SSPA/ESS : "Effectivement, je songe réellement me présenter aux élections du conseil d'administration de la SSPA/ESS, que j'ai moi-même créée lorsque j'étais président du club, connaissant parfaitement les rouages de l'Entente de Sétif. Je peux contribuer avec ma modeste expérience à faire sortir le club de ce marasme. Même si le jeune nouveau président Helfaya fait d'énormes progrès pour aider le club, ma présence à ses côtés sera d'un grand apport, la présidence du PCMA m'intéresse à plus d'un titre." Depuis la fin du mandat de Azzedine Arab, en tant que président du conseil d'administration de la SSPA ESS, il y a quinze jours, les membres du conseil d'administration n'ont pas pu élire un nouveau président, faute de candidat, d'où la sortie de Serrar de postuler à la présidence du club. Au plan des résultats, le club a renoué samedi dernier avec la victoire en battant chez lui l'USMBA par 2 à 1, en quittant momentanément la zone rouge avec 10 points dans l'escarcelle.