Il semble que la nouvelle direction de l'Entente de Sétif ne sache plus sur quel pied danser, sinon comment expliquer les derniers revirements au sujet du choix du futur entraîneur ? Trois entraîneurs étaient en effet sur le point de rejoindre la ville de Sétif pour entamer les négociations avec le président Fahd Helfaya. Il y avait d'abord cet entraîneur suisse auquel la direction avait fait le visa et une réservation sur Air Algérie, mais au dernier moment on lui a signifié qu'il ne cadre pas avec les critères du club. Vint ensuite le tour du Tunisien Yemani Zelfani, qui était attendu hier à Sétif pour finir les pourparlers avec Helfaya. Là aussi, tout tombe à l'eau. Un autre entraîneur entre jeu, en l'occurrence Nabil El- Kouki, dont on dit que lui aussi est attendu dans les prochaines heures à Sétif. C'est dire toute la situation confuse dans laquelle se trouve l'Entente qui n'arrive pas à trouver un successeur à Kheireddine Madoui. Au train où vont les choses, il y a un risque d'implosion si des solutions ne sont pas trouvées au plus vite. Cependant, le nouveau président élu à la tête du CSA ESS n'a toujours pas eu son agrément, l'enquête d'habilitation n'étant pas encore achevée. En attendant, Helfaya continue de naviguer à vue. L'Entente occupe le bas du classement général avec 7 points.