Pour les demandeurs des 100 logements LPA (logement promotionnel aidé) à Tenès, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, la situation est devenue insupportable. "Même les travaux relatifs à la réalisation de ce projet situé à la sortie ouest de la ville de Tenès, pourtant inscrit en 2010, n'ont toujours pas démarré", lancent de nombreux demandeurs de logements à Tenès. D'après leurs déclarations, c'est le promoteur qui est chargé de la réalisation du projet en question, qui n'arrive pas à assumer ses responsabilités comme il se doit et conformément aux clauses du cahier des charges qu'il n'a en aucun cas respectées, du moins à ce jour. "Bien qu'il dispose de toutes les formalités administratives et même techniques, permis de construire entre autres, afin d'entamer les travaux du chantier en question, ce promoteur ne s'est toujours pas manifesté afin d'engager les travaux du projet. Il n'a même pas procédé à l'installation de son chantier sur les lieux, ce qui nous inquiète de plus en plus", précisent nos interlocuteurs. Ces derniers rappellent, dans le même contexte, que les autorités locales compétentes ont été à chaque fois informées de cette situation dont les solutions tardent à voir le jour. "Contre toute attente, aucune suite n'a été donnée, à ce jour, à nos multiples doléances, on ne sait pourquoi !", ajoutent-ils. Pour les personnes concernées par cette situation, seule l'intervention du wali qu'elles viennent de saisir officiellement peut résoudre leur problème. "Nous le considérons comme notre seule bouée de sauvetage. En attendant que notre cas soit pris en charge, nous vivons le calvaire dans des habitations de fortune qui manquent de tout. Hormis ceux dont les moyens financiers le permettent, car ils occupent des logements décents qu'ils peuvent louer facilement, les autres n'ont que le choix de loger n'importe où, dans la plupart des cas dans des bidonvilles ou même dans des taudis", ajoutent nos interlocuteurs. Pour plus d'éclairage sur cette situation qui fait beaucoup parler d'elle au niveau local, nous avons essayé maintes fois d'entrer en contact avec le promoteur en question, en vain.