Le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a présenté hier après-midi, au Centre international de presse (CIP), un document “élaboré depuis des mois, après consultations avec des hommes de foi, des spécialistes, des hommes de culture, des personnalités historiques et des représentants du mouvement associatif”. Les “consultations” en question sont en fait des contributions personnelles et des lettres envoyées au président de la République, publiées telles quelles dans l'ouvrage, sous l'intitulé : Contribution pour une réconciliation nationale globale, une sortie de crise. Il s'agit d'écrits émanant de l'ancien chef de l'Etat Ahmed Ben Bella, de l'ex-ministre et de l'actuel ministre des Affaires religieuses, Abderrahmane Chibane et Bouabdellah Ghlamallah, d'un cadre du même ministère Abdelouahab Hamouda, du président de l'Association nationale des zaouïas Mahmoud Chelah, du premier responsable de la Commission nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l'Homme Me Farouk Ksentini, de l'anthropologue et psychanalyste Malek Chebel et du ministre de la Solidarité nationale, ainsi que de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme et des ayants droit. Le ministre a précisé que l'initiative de la publication du livre revient à une certaine alliance présidentielle du mouvement associatif et de la société civile. “Nous nous sommes attelés, dans un premier temps, à rassembler les versets du Coran et des hadiths. C'est la première partie du document, qui se base sur l'identité du peuple algérien”, a-t-il déclaré, non sans insister avec force sur le fait que “le peuple algérien est un peuple musulman”. H. Ameyar