"Le CSA s'est réuni aujourd'hui, en présence de Bensenouci, Chergui, Beloufa et Tab pour changer les choses. On a des garanties du wali pour tout remettre à neuf. Le CSA est le fondateur de la SSPA et c'est le principal associé. On demande depuis 2011 que le Mouloudia s'en sépare. Normalement, après 3 ans, tout est remis en cause car déficitaire. Y a que le CSA qui a un logo qui vaut quelque chose. On a décidé de changer les actionnaires. Car la société qui va venir, avec qui elle va négocier ? On ne veut pas que cela se passe comme avec Hyproc, lorsque le CSA a été ignoré. C'est Gharbi, l'ex-DJS, qui dirigeait le MCO depuis mon départ en 2011. Ces actionnaires qui veulent vendre mais qui n'ont rien de concret ne doivent plus avoir droit de cité. Le MCO doit revenir à la légalité. Mon mandat se termine en 2020. Entre-temps, je veillerai à ce que tout soit en ordre, avant de laisser le flambeau à la jeune génération. J'ai vendu à Belhadj des actions à hauteur de huit millions de dinars (800 millions de centimes). Or un actionnaire qui dit avoir des actions de l'ordre de 4 milliards ne doit pas nous laisser 12 milliards de dettes comme cela se passe depuis 2011. Le seul bilan qui a été approuvé est le mien. Ceux de Djebbari, Abdelilah et Belhadj n'ont jamais été approuvés. Certains falsifient les contrats pour obtenir de l'argent. Le MCO est le seul club qui paye encore, par voie de justice, des joueurs qui réclament des salaires datant de 2003 ! Le CSA va porter plainte contre ces personnes qui falsifient les documents et qui utilisent le cachet du MCO", a affirmé hier après-midi le président du CSA-MCO dans un point de presse, affirmant sa volonté de déclencher une véritable révolution au Mouloudia.