Un poste vacant depuis la destitution de Youssef Djebbari depuis plus d'un mois par les mêmes personnes, ce qui a provoqué, avant-hier, la réunion du conseil d'administration. Fraîchement installé par Baba et Kalaïdji, Abdelilah, rappelle-t-on, a déjà occupé ce poste de PDG avant de laisser le club en position de reléguable la saison passée, a pris la décision de mettre un terme aux fonctions du staff technique, à sa tête l'entraîneur hispano-suisse, Raoul Savoy et le remplacer par l'ancien joueur du club des années 1980, Sebbah Benyagoub, en attendant le renfort de la barre technique par un technicien local. Abdelilah avait également révélé que sa priorité est de payer les joueurs qui sont dans le besoin dans l'immédiat et prendre les destinées du club avant le prochain déplacement à Bordj Bou Arréridj. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, Abdelilah affirme de pouvoir bénéficier de l'apport financier de celui qui le poursuit actuellement en justice, pour chèque sans provision. En effet, le nouveau premier responsable de la société va compter sur l'aide financier de Mohamed Belhadj, alors que ce dernier l'avait traduit en justice pour un chèque impayé de deux milliards de centimes. Les deux hommes devront d'ailleurs comparaître devant le juge d'instruction dans moins de dix jours. Cela passe au moment où Youssef Djebbari a émis une opposition sur l'élection de Abdelilah au poste de PDG de la société, estimant que l'action menée par le trio Baba, Abdelilah et Kalaïdji est illégale, dans la mesure où l'affaire est encore en justice et que le CA n'a aucun droit de se réunir et de prendre des décisions. Dans une action pour contrecarrer ses farouches opposants parmi la société du club, Djebbari, en sa qualité de président du CSA, va devoir convoquer l'AG aujourd'hui, dans une session extraordinaire qui aura lieu au siège du club, sis au boulevard Abane Ramadane, pour dénoncer l'attitude des membres du CA et essayer de leur retirer le logo du club, à l'aide de la souveraineté de l'assemblée générale. Djebbari se dit toujours le président légal du Mouloudia d'Oran. Même son de cloche chez Larbi Abdelilah. Les deux personnes semblent décidées à prendre le pouvoir et se déplacer avec l'équipe à Bord Bou Arréridj. Un scénario qui nous fait rappeler le triste épisode de Bel Abbès, où le MCO s'est présenté avec deux présidents et deux équipes. Sauf que cette fois-ci, tout le monde est d'avance au courant …