“L'Algérie est l'un des pays les plus dynamiques, elle ouvre son marché à la concurrence internationale et elle représente pour l'Europe et le monde entier une opportunité de taille.” C'est du moins le constat de l'Institut français de recherche en action commerciale (Idrac), cité par l'APS, qui annonce l'organisation du 21 au 25 novembre prochain à Lyon d'un forum spécial Algérie. “Ce forum, tourné autour de l'Algérie, sera un moyen pour l'école d'informer et surtout de s'inscrire dans une dynamique d'actualité”, explique l'institut. Idrac prévoit une conférence sur le thème “Investir et entreprendre en Algérie” qui sera animée durant le forum qui se tiendra à l'Université professionnelle internationale (UPI) de Lyon. “L'espace UPI sera configuré autour d'une découverte de tous les aspects culturels et économiques de l'Algérie d'aujourd'hui.” Mme Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur, qui, faut-il le rappeler, était à Alger les 26 et 27 juin dernier, a annoncé mercredi passé que “les entreprises françaises vont prochainement s'impliquer davantage dans le marché algérien”. Mme Christine Lagarde souligne qu'“il n'est plus question de frilosité des entreprises françaises à l'égard du marché algérien, et beaucoup de choses vont prochainement se faire”. Même discours du côté d'Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises. “Les entreprises françaises ont tout intérêt à rester attentives aux perspectives d'affaires et de coopération offertes par l'Algérie”, conseille-t-elle. Le plan complémentaire de soutien à la croissance, doté d'une enveloppe de 55 MDS USD sur la période 2005-2009, offre des opportunités exceptionnelles pour les entreprises françaises. La mission économique de l'ambassade de France à Alger écrivait dans une récente publication que “le gouvernement dispose des moyens de sa politique, comme l'attestent les dernières prévisions pour la fin de l'année : les réserves de change devraient dépasser 50 MDS USD, et les recettes d'hydrocarbures devraient se situer au-dessus de 40 MDS USD. De tels niveaux n'ont jamais été atteints en Algérie. Dans ce contexte de relance par les grands travaux, la coopération économique bilatérale se renforce”. Plusieurs programmes sont désormais lancés, affirme la mission économique de l'ambassade de France. Elle cite la création d'un groupe de travail d'économistes des deux pays chargés d'étudier des propositions sur le dialogue Euromed, la formation en France d'économistes algériens de haut niveau, la mise au point d'une coopération pour lutter contre la contrefaçon, sous l'égide de l'Institut national de la propriété industrielle et de son homologue algérien. À l'occasion de sa visite, Mme Lagarde a proposé à M. Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, d'effectuer un “road-show” en France pour présenter le programme de privatisations à Paris et dans plusieurs capitales de la région. À l'invitation du Medef, le Forum des chefs d'entreprise devrait se déplacer en France les 29 et 30 septembre prochain. Seulement en raison de la tenue du référendum sur “le projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale” le 29 septembre, le déplacement pourrait être reporté. Indéniablement, les relations économiques entre la France et l'Algérie enregistrent ces dernières années une croissance significative. Restent les investissements productifs de taille de l'Hexagone en Algérie. M. R.