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La Turquie mesure-t-elle les conséquences de son action ?
Le Parlement a autorisé Erdogan à déployer l'armée en Libye
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2020

Plusieurs pays ont exprimé leur vive inquiétude après que le Parlement turc a voté une motion autorisant l'armée à intervenir sur le sol.
Sans surprise, les députés turcs ont voté jeudi une motion permettant au président Recep Tayyip Erdogan d'envoyer des militaires en Libye pour soutenir le gouvernement de Tripoli, une mesure qui va exacerber le conflit qui déchire déjà ce pays. Au cours d'une session parlementaire extraordinaire, 325 députés ont voté pour et 184 contre la motion qui donne à l'armée turque un mandat, valable un an, pour intervenir en Libye, a déclaré le président de l'Assemblée nationale turque, Mustafa Sentop.
Reste à savoir désormais si le président Erdogan, auquel il appartient de décider, va effectivement dépêcher des troupes sur le sol libyen ou si le soutien militaire prendra une autre forme, comme l'envoi de "conseillers". Le gouvernement turc a officiellement agi en réponse à un appel à l'aide du Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, confronté à l'offensive du général à la retraite Khalifa Haftar, lancée le 4 avril 2018 et ayant déjà causé plus de 1000 morts et 140 000 déplacés.
Plusieurs observateurs voient néanmoins dans cette mesure une volonté de la Turquie de se redéployer en Méditerranée orientale, riche en hydrocarbures. Il est en revanche certain que l'intervention militaire turque ne ferait qu'aggraver la situation déjà chaotique dans ce pays, en cause notamment de la multitude des acteurs étrangers prenant part à ce conflit. La Libye est devenue le théâtre d'une lutte d'influence entre deux camps : d'un côté, la Turquie et le Qatar, qui appuient le GNA, reconnu par l'ONU ; de l'autre, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte, qui soutiennent le maréchal Haftar.
Le Caire a "fermement" condamné, jeudi soir, le vote du Parlement turc, considérant qu'une intervention d'Ankara "aurait un impact négatif sur la stabilité de la Méditerranée". Pour sa part, l'Union européenne a exprimé hier sa "grave inquiétude" après l'autorisation donnée la veille par le parlement turc au président Erdogan. "L'UE réaffirme sa conviction ferme qu'il n'existe pas de solution militaire à la crise libyenne", selon un communiqué du porte-parole du Haut représentant des affaires étrangères.
Les actions pour soutenir "ceux qui se battent dans ce conflit ne peuvent qu'entraîner une déstabilisation accrue du pays et de la région", a estimé le porte-parole. L'UE appelle au "respect sans faille de l'embargo sur les armes de l'ONU" et à "soutenir les efforts" de l'émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, qui sont "la seule voie vers une Libye en paix, stable et sûre".
Jeudi soir, le président américain Donald Trump a mis en garde son homologue turc Recep Tayyip Erdogan contre toute "interférence étrangère" en Libye. Le président Trump a souligné que l'interférence étrangère compliquait déjà la situation en Libye, a indiqué la Maison-Blanche dans un bref compte rendu d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants.
Le chef de la médiation onusienne pour la Libye, Ghassan Salamé, a exprimé également son inquiétude face à la "nette escalade" des "ingérences étrangères" dans la crise que traverse ce pays. M. Salamé a regretté en outre que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait toujours pas de résolution appelant à un cessez-le-feu après plusieurs mois d'agression contre la capitale Tripoli.

Karim Benamar


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