Les dettes cumulées depuis juin 2018 doivent être intégralement payées par les clubs concernés, sous peine de se voir interdire de recrutement durant l'actuelle période du mercato qui prendra fin le 21 janvier. Dans un communiqué publié sur son site officiel, la FAF a rappelé hier que "seule la CNRL (Chambre nationale de résolution des litiges) est habilitée à autoriser les clubs à recruter". Le 27 novembre dernier, la FAF avait évoqué la nécessité d'interdire le recrutement aux clubs ayant cumulé des dettes suite à des contentieux avec des joueurs ou des entraîneurs. "Le BF note avec satisfaction les efforts consentis par certains clubs pour réduire leurs dettes auprès des tiers (joueurs et entraîneurs) et réitère son soutien à la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) de poursuivre ses missions avec toute la rigueur nécessaire et de veiller à l'interdiction de recruter pour les clubs n'ayant pas encore assaini leur situation", avait indiqué le communiqué du bureau fédéral. Les clubs touchés par cette menace d'interdiction de recrutement sont, pour la Ligue 1, le NAHD, l'USMBA, le NC Magra, le CABBA, l'ASO et l'USB, et presque toutes les équipes de Ligue 2, à l'exception de l'OM Arzew. "La CNRL a saisi officiellement les clubs concernés quant à cette menace d'interdiction de recrutement et les a avertis qu'ils ne pourront pas bénéficier de nouvelles licences (recrues), s'ils ne règlent pas leurs dettes avant la clôture du mercato." Cependant, lors de la dernière réunion du bureau fédéral, le président de la Ligue de football professionnel avait demandé à la FAF pour que la LFP puisse payer ces dettes à la CNRL, à charge ensuite pour la ligue de prélever son dû sur les droits TV des clubs. Visiblement, la FAF n'a pas donné finalement son feu vert, puisque qu'elle rappelle dans son communiqué publié hier que "le bureau fédéral a rappelé que les seuils des dettes des clubs des Ligues 1 et 2 auprès de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), respectivement de 30 MDA et 10 MDA, lesquelles dettes prises en charge par la Ligue de football professionnel (LFP) sur les droits de retransmission télé, concernent les dettes antérieures à juin 2018". Autrement dit, les dettes cumulées depuis juin 2018 doivent être intégralement payées par les clubs concernés, sous peine de se voir interdire de recrutement. À noter que la CNRL n'a toujours pas rendu officiellement publique la liste des clubs concernés par l'interdiction de recrutement durant l'actuelle période du mercato qui prendra fin le 21 janvier, ce qui complique davantage la visibilité dans ce dossier.