Le problème relatif au manque de réseau d'assainissement, à l'instar de plusieurs autres localités de Chlef, se pose également avec acuité dans la zone 12 de la commune de Chettia, à une quinzaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Pour les habitants de cette zone considérée comme l'une des importantes que compte la commune, notamment, en termes de population, la situation a trop duré et continue de prendre une ampleur de plus en plus inquiétante au fur et à mesure que les jours passent. "Surtout que nos habitations sont adossées au mur de clôture de l'école primaire Ahmed-Bounoua, ce qui affecte directement l'ensemble des élèves de cet établissement scolaire (saleté et odeurs nauséabondes entre autres). En l'absence d'un réseau d'évacuation des eaux usées, nous nous trouvons dans l'obligation de réaliser de façon anarchique des fosses communes de fortune et à ciel ouvert. Cette situation est également à l'origine d'une grave et totale dégradation de notre environnement qui devient malsain et hostile", racontent avec grogne et indignation de nombreux citoyens de cette zone. Selon nos interlocuteurs, les autorités locales sont aux abonnés absents. Les habitants de cette zone s'interrogent sur la manière dont les travaux relatifs à la réfection de certaines routes et ruelles ainsi qu'au niveau des trottoirs sont engagés dans différents endroits de leur lieu d'habitation. "Comment se fait-il que ces travaux soient en train de se faire sans que l'on prenne en considération la réalisation de conduites relatives au réseau d'assainissement ? Même les responsables techniques chargés de ces mêmes travaux ne nous ont en aucun cas convaincus par leurs réponses. C'est pourquoi nous nous trouvons dans l'obligation de faire appel au wali afin que notre épineuse préoccupation soit définitivement prise en charge", indiquent les habitants de la zone 12 à Chettia.