C'est l'une des anciennes et des plus importantes cités que compte la commune. La situation est déplorable, voire catastrophique à Bartali, l'une des anciennes et des plus importantes cités que compte la commune de Chettia, à une quinzaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef. En effet, il s'agit de 19 habitations qui sont toujours envahies par des eaux usées depuis de nombreuses années. "C'est parce que l'un des commerçants (propriétaire d'un café) dans le quartier mitoyen qui s'est permis de construire, illicitement et sans aucune autorisation, au-dessus de la conduite principale du réseau d'assainissement – complètement obstruée depuis – dans laquelle sont déversées les eaux usées et pluviales à partir des conduites secondaires de notre cité, que nous nous trouvons depuis des années dans cette embarrassante situation", révèlent plusieurs représentants des 19 familles. Toujours d'après les témoignages de ces derniers, même si toutes les autorités administratives compétentes de la commune, de la daïra d'Ouled Farès et de la wilaya sont au courant de leur catastrophique situation, puisque régulièrement informées des tenants et des aboutissants de cette affaire, aucune solution n'a été trouvée, à ce jour, à leur épineux problème qui continue de prendre une ampleur de plus en plus inquiétante au fil du temps et qui rend les habitants des 19 logements concernés par ce grave envahissement des eaux usées, agacés et toujours sur le qui-vive. "Nous sommes sur le point d'aborder la saison hivernale, et comme nous l'avions vécu maintes fois par le passé, nous craignons les regrettables scénarios où les eaux usées et les eaux pluviales avaient complètement inondé nos habitations où quelques cas de blessures (enfants et personnes âgées surtout) avaient été enregistrés. Et ce n'est que grâce aux interventions répétées des éléments de la Protection civile, dont voici les PV de constat, que la situation était à chaque fois maîtrisée. Sinon, le bilan des blessés lors de ces catastrophes aurait été plus lourd", s'indignent encore nos interlocuteurs. Ils ont fait savoir enfin qu'ils ne tarderont pas à s'organiser et observer dans les prochains jours un large mouvement de protestation en manifestant dans la rue, devant les sièges de l'APC, de la daïra et de la wilaya, dans le cas où leur principale revendication ne serait pas prise en considération par les pouvoirs publics.