La bande de Hadj Mansour sans trop convaincre a réussi l'entame de la saison dans les meilleures dispositions, à savoir gagner. Il est vrai que le groupe CSC a été remanié à 80% à l'inter saison et avait comme objectif de ne pas rater son départ. Beaucoup de nouveaux joueurs appréhendaient ce début d'exercice surtout avec le public exigeant des Sanafirs ; un public, sorti avec un sentiment mitigé car s'attendant à mieux de la part de cette équipe, qui a retenu l'essentiel pour ce match, les trois points. Ce même public se demande ce qu'attendent les autorités, devant le constat désastreux de la pelouse du stade hamlaoui qui sied à tout sauf a la pratique du football, puisque, durant plus d'une année de fermeture rien n'a été entrepris concernant la pelouse. Les deux parties, l'Opow et la DJS, n'arrêtent pas de se rejeter la pierre pour une histoire de réception qui n'a pas été faite ; pourtant, un budget conséquent a été débloqué pour la circonstance, à savoir prés de 17 milliards, nous dit-on. En tout cas, le CSC et le MOC se voient pénalisés de même que le public sportif constantinois qui se tourne maintenant vers le nouveau wali, seul habilité à débloquer la situation. En attendant, les Sanafirs ont dû se rabattre sur le petit terrain en tuf de… l'hôtel Marhaba pour leurs séance d'entraînement. Le président des Sanafirs, Ghoualmi, était catégorique sur le fait que son équipe ne recevra plus à Hamlaoui : “Nous avons eu des assurances de la part des autorités de régler le problème du terrain mais, dans l'immédiat, je pense que les choses étant ce qu'elles sont, on n'a pas d'autre choix que de jouer à El Khroub”. Même le MOC ne veut plus jouer sur ce stade ; il devrait recevoir à Télegma. D'autre part, le président Ghoualmi demandera à ses joueurs de se surpasser lors de cette période de trêve afin d'être dans la meilleure forme possible lors de la reprise face à l'USMA constatant un manque de fraîcheur physique, notamment lorsque l'équipe a eu du mal à terminer la rencontre. Même s'il trouve lui aussi des circonstances atténuantes à ses joueurs à cause du terrain, il demandera à Hadj Mansour de revoir sa copie. L'entraîneur, pour sa part, a demandé un terrain praticable pour son équipe afin de travailler normalement. On ne peut lui demander de faire mieux en l'absence d'infrastructure. Chose légitime, estime le président. Par ailleurs, nous avons appris que le CSC rencontrera en amical, jeudi prochain, le CABBA à Bordj. H. SAMIR