La wilaya de Blida occupe toujours la première place dans le tableau des contaminations avérées avec 125 cas positifs, soit une augmentation de 15 cas de plus en 24 heures. Pas moins de 29 cas supplémentaires de Covid-19 ont été annoncés hier par le comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus. Ce qui porte le nombre total des contaminations à 230. Le porte-parole de l'instance de suivi relevant du ministère de la Santé, Djamel Fourar, a, en revanche précisé qu'aucun nouveau décès n'a été enregistré ces dernières 24 heures. Les statistiques liées aux décès restent stables avec 17 morts dont 8 dans la wilaya de Blida, soit 47% du total déclaré. Il ressort aussi du dernier bilan que l'écart des contagions entre le dernier et le nouveau bilan reste tout de même important, autour de 29 contaminations supplémentaires, soit trois fois moins que celui enregistré avant-hier qui était de 62 cas. La wilaya de Blida occupe toujours la première place dans le tableau des contaminations avec 125 cas positifs, soit une augmentation de 15 cas de plus en 24 heures. Pour le ministère de la Santé, la thèse des contaminations importées de l'étranger demeure toujours plausible, en rappelant que 90% des contagions enregistrées à travers le territoire national sont causées par des nationaux qui ont séjourné ou qui sont installés en France ou en Espagne. Sans que cela ne soit officiellement reconnu, les 10% restant des cas confirmés sont partis d'un foyer local, comme l'ont déjà souligné les épidémiologistes. Il faut retenir de la nouvelle situation épidémiologique que parmi les 230 patients contrôlés positifs, figurent 112 femmes et 118 hommes. 30% des personnes contaminées sont âgées de plus de 60 ans. Quant au nombre de malades guéris, Djamel Fourar annoncera que 23 patients ont rejoint leur domicile familial. S'agissant des patients hospitalisés en attente du verdict de l'Institut Pasteur, ils sont au nombre de 323. Pas moins de 25 wilayas sont désormais touchées par la maladie et 68% des wilayas ont enregistré entre un et deux cas confirmés. C'est dire que de Blida à Adrar en passant par Oran et Annaba, Tizi Ouzou et Alger, le virus continue de s'étendre à travers le territoire national. Du moment qu'on continue d'enregistrer des écarts qui dépassent ou qui avoisinent la trentaine de cas par bilan de situation, de nouvelles mesures drastiques de prévention s'imposent d'elles-mêmes pour espérer diminuer l'expansion de la pandémie. Autrement dit, il ne s'agit plus de se contenter de l'auto-confinement pour éviter de contracter le virus, mais de passer à l'étape supérieure de la lutte contre le coronavirus d'autant que les autorités sanitaires ont annoncé avant-hier le passage au stade de 3 de la pandémie. À ce stade, il importe de se demander si le système hospitalier national qui est déjà mis à rude épreuve, serait-il préparé à supporter le choc du nombre de malades graves qui va augmenter, comme l'ont prédit des experts en médecine préventive. Néanmoins, le représentant du comité de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus ne manquera pas d'annoncer que le ministère de la Santé est en train de finaliser une nouvelle méthode thérapeutique devant prendre en charge cette maladie infectieuse foudroyante. "Le comité scientifique a décidé de mettre en exécution cette nouvelle thérapie en s'inspirant des expériences menées dans certains pays", a précisé Djamel Fourar. Il faut savoir enfin que l'annexe de l'Institut Pasteur à Oran est depuis hier lundi opérationnelle, celle de Constantine sera ouverte demain mercredi. L'annexe de l'IPA à Ouargla commencera à traiter les tests de dépistage la semaine prochaine. Hanafi H.