Malgré le contexte sanitaire qui ne s'y prête pas, le comité de lutte contre le Covid-19 dans la région d'Azeffoun, a organisé, hier, une cérémonie de recueillement à la mémoire de Tahar Djaout à l'occasion du 27e anniversaire de son assassinat par des individus armés, le 26 mai 1993 à Alger. Ils étaient une quinzaine de membre de ce comité local à se rendre dans la matinée au village d'Oulkhou, dans la commune d'Aït Chafaa, pour prendre part à cette cérémonie en hommage à ce journaliste, poète et écrivain qui a légué à la postérité de véritables chefs-d'œuvres littéraires. Tout en respectant les mesures de distanciation sociale, une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du fils d'Oulkhou. Evacué, pour rappel, vers l'hôpital de Bainem, Djaout succomba à ses blessures le 2 juin ouvrant ainsi la longue liste des journalistes et intellectuels assassinés durant la décennie noire. La cérémonie d'hier a été une occasion de se remémorer le parcours, l'œuvre et la grandeur de l'auteur de la célèbre expression "si tu parles, tu meurs, si tu te tais tu meurs, alors dis et meurs".