Organis� depuis une semaine par l�association Tussna de A�n El Hammam, l�hommage au po�te �crivain et journaliste Tahar Djaout, assassin� par les int�gristes islamistes le 26 mai 1993, s�est achev� vendredi par un p�lerinage et un recueillement en sa m�moire, � Oulkhou. Quelques citoyens du village, des membres des associations d�Ifgigha, de A�n-El-Hammam et d�Azeffoun, des coll�giens et des lyc�ens ainsi que des parlementaires et �lus locaux du RND se sont retrouv�s au petit cimeti�re d�Oulkhou dans une modeste c�r�monie empreinte de beaucoup d��motion. Apr�s le rituel du d�p�t de gerbes de fleurs et une minute de silence observ�e � la m�moire de Tahar Djaout et de toutes les victimes de la sauvagerie de l�islamisme arm�, les repr�sentants des diff�rentes organisations pr�sentes se sont relay�s pour t�moigner des diff�rents engagements pris par l�homme qui a �t� un mod�le du journalisme de combat et un po�te et �crivain qui a l�gu� � la post�rit� une �uvre litt�raire inachev�e mais originale et qui lui a permis d�atteindre l�universalit�. �Si Tahar Djaout �tait encore en vie, il aurait pu compter parmi les plus grands �crivains du bassin m�diterran�en�, dira le pr�sident de l�association Tussna, reprenant � son compte le t�moignage du directeur de la Biblioth�que nationale lors de sa conf�rence anim�e � l�universit� de Tizi-Ouzou, au d�but de la semaine derni�re. Gasmi Akli, inspecteur de l��ducation nationale en retraite natif d�Oulkhou et ayant longuement c�toy� Tahar Djaout, �voquera les textes de l�auteur qui s�est beaucoup inspir� du v�cu et de la r�alit� de son terroir. Une ballade irlandaise ex�cut�e avec maestro au violon par Sara A., une jeune prodige de l�association Etoile du bonheur d�Ifigha, dans la da�ra de Bouzegu�ne, a port� l��motion � son comble. Une m�lodie lancinante qui symbolise, nous explique la jeune adolescente, �l�amiti�, le voyage, le lien et la rencontre entre les hommes.� Un beau t�moignage de tol�rance qui ne d�plairait certainement pas � Djaout.