L'affaire opposant l'USM Alger à la Fédération algérienne de football et la Ligue de football professionnel est passée en audience hier au niveau du Tribunal arbitral du sport de Lausanne. L'audience a eu lieu hier matin par vidéoconférence en présence de Maître Nicolas Laurent Bonne qui fait partie d'un cabinet d'avocats français. Selon le site officiel du club, l'USMA a été bien défendue alors que la LFP a été représentée par son avocat. En revanche, l'avocat de la FAF a brillé par son absence. Un verdict sera rendu dans prochains jours, rapporte le site du club. Pour rappel, le 30 septembre 2019, le bureau fédéral de la FAF a tenu sa réunion statutaire à Ouargla. Lors de ce conclave, le représentant de la LFP (Medouar était absent) avait demandé l'autorisation à la fédération pour organiser des matchs en retard du championnat lors des dates FIFA. Les membres du BF avaient donné leur feu vert à condition que les équipes impliquées ne comptent pas de joueurs internationaux. Cependant, la fédération avait "omis" de mentionner cette condition dans le communiqué publié sur le site de la fédération qui a suivi cette réunion. Pis encore, le secrétaire général de la LFP, présent à la réunion du BF, avait également "oublié" de rappeler cette condition au président de la LFP, Abdelkrim Medouar, qui a préféré s'en tenir au communiqué officiel de la FAF. Même le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, n'a pas jugé utile de reprendre Medouar dans cette affaire, lors d'une rencontre entre les deux hommes à Blida à l'occasion d'un match de l'équipe nationale, le 4 octobre 2019, soit avant la rencontre en retard prévue pour le 12 octobre. Il a préféré laisser faire. Cependant, quelques jours après le forfait de l'USMA, Zetchi est intervenu à la radio pour déclarer que l'USMA était dans son droit, réitérant de nouveau la condition du bureau fédéral pour le déroulement des matchs lors des dates FIFA.. Pourquoi Zetchi ne l'a-t-il pas fait avant la date de la rencontre ? Un coup de fil à Medouar aurait suffi pour éviter la polémique... Pourquoi Medouar n'a pas cherché à avoir plus de détails sur la réunion du BF auprès de son secrétaire général alors que la presse avait déjà fait état des coulisses de la réunion du BF ? NAZIM T.