Les habitants des localités de Tizroutine et El-Hadjadj dans la commune de Beïda Bordj, au sud du chef-lieu de la wilaya de Sétif, ont, au début de la semaine en cours, devant le wali de Sétif, Mohamed Belkateb, lors d'une visite de travail et d'inspection dédiée aux zones d'ombre de cette commune très pauvre, dressé un tableau noir de la situation concernant, notamment, leur cadre de vie. Une liste des besoins qualifiés de vitaux pour les habitants de leurs bourgades enclavées a été communiquée au premier responsable de la wilaya qui était accompagné d'une importante délégation composée des directeurs et de responsables des différents secteurs. Les préoccupations des citoyens ont été essentiellement axées sur l'approvisionnement en eau potable, l'électrification rurale, les routes et la couverture sanitaire. À l'issue de la visite, il a été promis aux représentants des habitants desdites localités que dans le cadre des projets destinés aux zones d'ombre, il sera procédé à l'étude des propositions des habitants tout en essayant de les concrétiser selon les priorités. Lors de la visite et en concertation avec le directeur de la santé et de la population, il a été décidé d'affecter un médecin qui exercera exclusivement dans la salle de soins du village de Tizroutine. Pour le projet d'approvisionnement en eau potable de la région, le chef de l'exécutif a annoncé que l'enveloppe destinée à la réalisation d'un forage et un réservoir sera revue à la hausse, afin de permettre la réalisation et l'achèvement dudit projet. Le raccordement au réseau d'électrification rurale touchera pas moins de 200 logements. La région d'El-Hadjadj a eu l'accord pour la réalisation d'un forage. Par ailleurs, pour la réhabilitation du tronçon routier de mechta El-Hadjadj long de 2,2 kilomètres, le wali a donné son accord pour l'enveloppe financière qui permettra de réaliser ce projet tant attendu par la population. Il est à rappeler que les villages et mechtas de la commune de Beïda Bordj sont considérés comme les régions les plus pauvres de la wilaya de Sétif. Leurs citoyens ont des années durant été privés de programmes de développement. FAOUZI SENOUSSAOUI