Voilà plus de dix jours que la direction du Mouloudia d'Oran a appris, de la bouche même de l'intéressé, qu'un "club saoudien est prêt à racheter le contrat de Boualem Mesmoudi", comme publié ci-contre en temps réel. Depuis, ce dossier n'a pas avancé d'un iota. Les Saoudiens ne sont pas venus. Ou pas encore. C'est selon. Mesmoudi n'a pas accepté la proposition de Cherif El-Ouazzani d'accepter une réduction salariale à hauteur de 50%. Il n'a pas, non plus, donné suite à sa démarche initiale de "ramener" ce club saoudien pour négocier son départ. Entre-temps, le joueur a fait valoir ses contacts avec le MCA et l'USMA pour mettre un peu plus de pression sur sa direction. Ne s'étant pas encore rencontrés, mais se tenant au courant de l'évolution de la situation au téléphone, les responsables du MCO et le défenseur central jouent, chacun de son côté, la montre. Divisant la rue mouloudéenne dont une partie souhaite ardemment que la direction du club le garde en raison de ses qualités intrinsèques et de tout ce qu'il a montré lors de la première partie de saison, alors que l'autre partie voit d'un très mauvais œil ce comportement de starlette comparé à du chantage, Boualem Mesmoudi n'a, pour l'instant, donné aucune garantie à ses dirigeants d'aller au bout de son contrat, soit jusqu'en juin 2021. Après l'Arabie Saoudite, l'ancien joueur de l'ASMO et de l'USMBA a tout récemment révélé à ses dirigeants qu'il était "en contacts assez avancés" avec deux clubs de l'élite tunisienne et qu'il était "très intéressé" par une expérience dans le championnat du pays voisin. "Son attitude est claire. Mesmoudi veut quitter le Mouloudia d'Oran. Du moins, il fait tout pour", ronchonnait, à son sujet, un de ses dirigeants. Conscient qu'il ne pourra jamais tirer le meilleur d'un joueur resté contre son gré, Si Tahar Cherif El-Ouazzani commence, pour sa part, "à se faire à l'idée" d'un éventuel départ de ce défenseur recruté l'été dernier pour un salaire de 175 millions de centimes par mois. Rachid BELARBI