Après trois mois de confinement imposé par la crise sanitaire, l'entraîneur franco-tunisien de la JS Kabylie, Yamen Zelfani, semble très satisfait du travail individuel de ses joueurs, même si ces derniers sont retranchés chez eux et quelque peu éparpillés aux quatre coins du pays. Et si le coach kabyle est visiblement convaincu que ses poulains ont travaillé dur durant cette longue trêve qui a paralysé pratiquement tout le pays et a freiné l'activité footballistique à travers toute la planète, voilà qu'il attend avec une grande impatience la reprise du championnat quand bien même le OK du ministère de la Jeunesse et des Sports tarderait à venir. "C'est déjà une bonne chose que la FAF n'ait pas opté pour une saison blanche et a donc décidé de poursuivre le présent exercice pour ne pas léser de nombreux clubs concernés par le haut du tableau mais aussi par la lutte contre la rétrogradation, et nous attendons patiemment l'annonce de la reprise du championnat pour renouer avec les entraînements collectifs tout en respectant un protocole rigoureux de protection sanitaire pour se mettre à l'abri de toute menace épidémique car la santé n'a pas de prix", nous a déclaré, hier, le coach de la JSK qui se trouve toujours confiné dans son logement à Tizi Ouzou en compagnie de son adjoint et compatriote Beltaief Fakhri. "Certes, ma famille, qui est restée à Oman, me manque énormément mais en dépit de cette séparation familiale, j'avoue que je ne manque de rien car je me sens aussi chez moi à Tizi Ouzou et mon souhait le plus ardent est de retrouver le terrain et l'ambiance des stades le plus tôt possible", nous dira encore Zelfani qui semble très satisfait du travail entrepris par ses joueurs durant cette longue période de confinement. "Ma grande satisfaction est que mes gars ont bien bossé durant ces trois derniers mois car nous avons réussi à les persuader sur la stricte nécessité du travail individuel en cette période difficile tout en les motivant régulièrement pour éviter tout relâchement au moyen de la visioconférence, ce qui n'est pas chose facile à cause de la séparation et de l'éloignement", enchaînera l'entraîneur en chef de la JSK qui a toujours gardé le contact avec ses poulains. "J'ai la chance d'avoir affaire à des joueurs bien éduqués qui sont toujours attentifs aux conseils qu'on leur donne et aux consignes de travail qu'on leur transmet, et j'estime que lorsqu'il y a un climat de confiance mutuelle entre les joueurs et le staff, il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas", insiste Zelfani qui multiplie aussi les contacts et les réunions de travail avec tous les membres du staff technique de la JSK. "Maintenant que la FAF a décidé de poursuivre le championnat, il n'est pas question de s'endormir sur nos lauriers et attendre le OK de la fédération pour nous remettre au travail et je ne vous cache pas que nous préparons ardemment notre programme de travail pour la reprise tout cela pour ne pas être pris au dépourvu le moment venu", conclut Zelfani. Mohamed HAOUCHINE