S'il faut rappeler que le coach de la JSK, le Tunisien Yamen Zelfani, est toujours confiné à Tizi Ouzou et se trouve donc loin de sa famille qui est restée au sultanat d'Oman, il se trouve qu'il continue de superviser régulièrement les entraînements à distance de ses poulains au moyen de ce précieux outil technologique des temps modernes qu'est la visioconférence. Et si les joueurs de la JSK avaient reçu un premier programme d'entraînement individuel, quelques jours seulement après l'arrêt du championnat, il n'en demeure pas moins que le contenu et la charge de travail évoluent pratiquement chaque semaine, comme a tenu à nous le confirmer hier Zelfani qui, apparemment, meuble plutôt bien ses journées en compagnie de son adjoint et compatriote Beltaief Fakhri dont la famille réside à Tunis. "Je suis toujours confiné chez moi à Tizi Ouzou en compagnie de mon ami Fakhri. Si nous souffrons de l'éloignement de nos proches, nous nous faisons quand même une raison quant à cette période exceptionnelle et nous faisons de notre mieux pour garder le contact avec nos joueurs et superviser régulièrement leur assiduité aux entraînements et ce au moyen de la visioconférence", dira Zelfani, qui est en contact permanent avec ses deux préparateurs physiques Rodolphe Duvernet, qui se trouve en France depuis la mi-mars, et Syphax Ouddaï qui réside en Kabylie. "Pour éviter une certaine lassitude aux joueurs, nous leur varions régulièrement la nature des exercices et nous exigeons d'eux un maximum de sérieux dans l'accomplissement du travail, tout en les motivant au maximum, car ils ont besoin aussi d'encouragements en ces temps d'isolement", enchaîne l'entraîneur en chef de la JSK. À propos d'une éventuelle reprise du championnat, Zelfani estime qu'"au jour d'aujourd'hui, tout le monde vit dans le flou le plus total, et personne ne peut avancer la moindre date de reprise. Mais si, d'ici quelque temps, il y a réellement reprise, cela exigera des clubs une nouvelle préparation de trois ou quatre semaines, mais cela relève toujours du virtuel". Pour conclure, le coach kabyle avoue que "par les temps qui courent, il faut bien revenir à la dure réalité d'aujourd'hui et se mettre bien dans la tête que l'urgence de l'heure est de nous unir tous ensemble pour lutter sans relâche contre cette terrible pandémie que seul le confinement drastique peut endiguer à la longue !". Mohamed HAOUCHINE