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L'infrangible lien...
90e partie
Publié dans Liberté le 24 - 06 - 2020

Résumé : Samira n'attend plus d'être seule pour se connecter avec Nadia et Radia. Narimène s'inquiète de sa santé mentale. Samira passait de la joie à la tristesse une fois qu'elle avait raccroché. Sa fille avait besoin de son attention. Narimène n'hésite pas à en parler à son frère, mais ce dernier ne veut pas intervenir, car leur relation ne leur fait aucun mal. Il a vu dans leurs échanges qu'elle sert de médiateur entre Nadia et Radia qui se fâchent souvent. Elle a une crise d'adolescence précoce.
-Comment peux-tu en douter ? Je l'adore. Je resterai avec vous.
Le temps filait. Après sa formation, Narimène commence à travailler dans une crèche privée, dans le quartier même. Les jours où Samira travaillait toute la journée, elle prenait sa nièce avec elle. Une routine toute tranquille s'était installée dans leur vie.
Narimène finit par s'habituer aux échanges entre sa belle-sœur et Radia. Elle y participait même de temps à autre.
Radia-Meriem grandissait et, elle aussi, prenait du plaisir à parler avec Radia. Elle lui était très attachée. Lorsque Samira ne pouvait pas répondre, Radia-Meriem le faisait avec plaisir. On pouvait les entendre rire. Malgré la différence d'âge, il y avait une grande complicité entre elles. Parfois, on les entendait faire des projets.
-Quand je viendrai, je t'apprendrai à danser.
-J'adore aller aux fêtes. Si tu viens cette année, tata Narimène va se marier. Il y aura de la musique.
-J'aimerais bien. Dommage ! On ne viendra pas cette année. Cela fait sept ans qu'on n'est pas venus en Algérie.
-Dis à tata Nadia de te laisser venir. Il faut que tu assistes à la fête. On va bien s'amuser. Je vais te montrer les robes que maman m'a préparées.
Radia-Meriem court chercher ses robes et les lui montre.
-Si le modèle te plaît, maman pourra t'en offrir une.
-On verra si je viens. Je dormirai où ?
-J'ai une grande chambre, je te prêterai mon lit, propose la fillette. On a plein de matelas. On les utilise quand on a des invités.
-Cool ! La nuit, je te raconterai des histoires et des blagues.
Samira qui écoutait leur conversation appréciait le fait qu'elles veuillent partager de bons moments ensemble.
Elle ignore comment aurait été sa vie sans les réseaux sociaux. Ils lui ont permis de rester en contact avec sa fille. Huit années sont passées sans qu'elle ait pu la prendre dans ses bras, sans qu'elle ait pu sentir sa chaleur et l'embrasser. Elle rêve du jour où elle pourra le faire. Elle décide de proposer à Nadia de prendre à sa charge Radia durant les prochaines grandes vacances. L'été, Nadia et son mari avaient l'habitude de recevoir leurs familles durant deux ou trois mois. Samira comprend qu'ils ne ressentent pas le manque, vu qu'ils les voient chaque année.
-Mon mari a d'autres projets, lui dit-elle.
-Ma belle-sœur se marie cet été, je vous invite à passer les vacances chez nous. Les filles pourront être ensemble. On attend ce jour depuis si longtemps.
-Je ne te promets rien, mais je vais lui en parler, dit Nadia.
Normalement, on recevra ma belle-famille.
-Si Radia était un peu plus grande, elle pourrait voyager seule.
Mais Nadia refuse l'idée d'un voyage où Radia se retrouverait seule. Samira ne peut que la comprendre.
-On patientera. Samira n'exagérait pas. Ils attendaient tous sa venue. Même Narimène souhaitait la voir avant son mariage. Mais Radia et ses parents adoptifs ne viendront pas. Les préparatifs du mariage de Narimène atténuent sa douloureuse déception.
Il y a tant à faire qu'elle passe à autre chose. Ils doivent partir au village, quelques jours avant la fête. Le réseau téléphonique s'étant amélioré, ils sont en contact avec leur famille tous les jours. Khadidja ne lâchait pas Samira.
-Vérifie qu'il ne lui manque rien. Vous avez encore le temps de faire les boutiques avant de venir. Son trousseau doit faire envie.
Samira sourit. Elle souhaite un jour pouvoir en préparer à ses filles. Même si Radia vivait sous d'autres cieux et d'autres mœurs, elle rêve de la marier.


(À SUIVRE)
T. M.
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