Résumé : Ils rentrent enfin chez eux. La première chose que fait Samira est de se connecter et elle peut enfin voir sa fille. Ses sourires sont contagieux. Radia a la chance d'être dans une famille aimante. Narimène la rejoint et voit les photos. Elle est frappée par leur ressemblance. Samira change de sujet. Dès que son mari rentre, elle lui montre les photos. Houari est soulagé. Ils peuvent enfin être heureux. - Félicitations. Vous êtes enceinte. Samira regarde la gynécologue, puis l'écran de l'échographe. - Si vous voulez, je vais appeler votre mari. - Oui oui... Ce dernier est en train d'attendre dans la salle d'attente avec Narimène. Il s'inquiète en les rejoignant. - Tu avais raison, lui dit-elle alors qu'il prenait sa main. Tu vas être papa. - Hamdoullah ! Mais je le savais depuis le début qu'on aurait des enfants. Samira est émue jusqu'aux larmes. La gynécologue lui prescrit quelques compléments alimentaires. Elle lui donne un rendez-vous ouvert en cas de complications. - Normalement, tout se passera bien. Du repos, pas de stress... Encore une fois, félicitations. Ils la remercient et sortent du cabinet. Narimène saute de joie en apprenant qu'elle sera bientôt tante. - Je vais prendre soin de vous deux. À partir d'aujourd'hui, tu ne fais rien. - Ma chère, je suis enceinte, pas malade. Je vais continuer à travailler et à m'occuper de mon foyer. Toi, tu te consacreras à ta formation. Allons-y maintenant. Tu feras ton choix. Tu as perdu assez de temps comme ça. - D'accord. Mais après, on va fêter l'arrivée du bébé, dit Houari. J'ai envie de le crier. - Ils vont te prendre pour un fou. - En effet, je suis fou de joie. Samira le pince au bras. Ils emmènent Narimène aux centres de formation. La jeune fille choisit de devenir éducatrice de jeunes enfants. La formation payante débute prochainement. Le temps de l'inscrire et de régler une avance, ils la contacteront à son ouverture. Narimène aura le temps de se familiariser avec le quartier. Samira et Houari reprennent le travail. Ils sont heureux. Les jours s'écoulent doucement et trop lentement au goût de Samira. Elle attend les week-ends pour parler avec Radia et Nadia. Elle ne leur a pas dit pour sa grossesse. Elle leur fera la surprise, à sa naissance. - Tu penses encore à elle, dit Houari. Elle est heureuse. Ça ne te suffit pas de lui parler et de la voir ? - Je voudrais la tenir dans mes bras. Être à la place de Nadia. Je vois qu'elle s'occupe bien d'elle et qu'elles sont très proches. Je crois que je suis jalouse d'elle. C'est dur de l'entendre dire maman à une autre alors qu'elle est ma fille. Je me rends compte qu'on ne sera rien d'autre que des amies. - Estime-toi heureuse que Nadia accepte votre amitié et qu'elle te permette de la voir de temps à autre, lui rappelle Houari. Même toi, tu te serais méfiée. Tu n'aurais jamais permis un tel rapprochement. Vous vous reverrez bientôt. - Elle ne parle jamais de leur retour. Je les invite souvent. J'espère qu'ils viendront. - Sois patiente. Tout ce qui compte c'est que vous soyez en contact et en bonne entente. Quand ils viendront, je t'emmènerai les voir où qu'ils soient. Samira attend ce jour avec impatience. Lorsqu'elle ne peut pas voir Radia, elle se contente des photos qu'elle a fait imprimer. Elle garde jalousement l'album dans un tiroir de sa chambre. Même si Narimène vit avec eux, elle n'a jamais assisté à leur conversation sur internet. Samira voyait Radia le dimanche en début d'après-midi en son absence. La jeune fille est surprise de la trouver en pleurs à son retour de cours car elle n'a pas pu voir Radia. Samira a des contractions. - Mais pourquoi n'as-tu pas appelé mon frère ? - Je pensais que ça passerait. Appelle-le... Aïe. Samira se sent mal depuis que Nadia lui a appris que Radia était à l'hôpital, sans lui donner plus d'explications. Elle pense au pire... (À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.