Résumé : Nadia partage ses inquiétudes avec Samira. Elle lui demande de se rapprocher de Radia car elle est moins loquace. Samira apprend par Radia-Meriem que sa fille aînée se remet d'une déception. Elle envoie un message à Nadia pour la rassurer. Ils partent au village, où ils sont accueillis chaleureusement par leur famille. Les cadeaux apportés font bien des heureux. Mais Khadidja les relance. Elle veut un petit-fils. Samira, gênée, réussit à changer de sujet... - Il ne reste plus qu'à ranger ses affaires. Je t'attendais Samira pour te confier cette tâche. J'espère qu'elle aura autant de chance que toi, en amour et dans son foyer. - Inch'Allah yemma ! Khadidja soupire. - Le temps a vite passé. Narimène me manque alors qu'elle n'est pas encore partie dans sa nouvelle demeure. Même si son mariage me réjouit, j'ai mal au cœur. - C'est le destin. Toutes les filles partent de la maison un jour ou l'autre, dit Samira. Souhaitons-lui d'être heureuse. Le temps les presse à en finir avec les derniers préparatifs. Samira va aider Narimène à ranger les tenues qu'elle portera lors de la fête. Lila les assiste. Samira voit bien qu'elle est très émue. Elle regarde la robe blanche avec envie avant de fermer sa housse en tissu. Elle accroche le cintre à la porte de l'armoire. - Toi aussi, ton tour viendra, lui dit Samira. Tu es ravissante et j'imagine qu'on te fait la cour. Si tu as un petit ami, il serait temps qu'il se montre. - Oui, j'ai bien quelqu'un. Je pense qu'il va profiter de cette fête pour approcher mon père. - Inch'Allah ! J'espère que Kamel trouvera son bonheur lors de cette fête. On doit en profiter pour lui présenter des filles. - Oui, pourquoi pas ? Mais Kamel est de nature timide. Ce ne sera pas facile. Le temps file et le jour J arrive. Le matin de la fête, c'est la course chez la coiffeuse et la maquilleuse. La fête a lieu en début d'après-midi, dans la salle du village, où leurs familles et leurs amis ont été invités. Narimène procède à la tesdira, sous les youyous et dans une belle ambiance. Radia-Meriem et Lila sont ses demoiselles d'honneur. Elles portent des tenues identiques. Samira prend plaisir à les photographier et à les filmer même s'ils ont engagé les services d'une caméra-woman pour immortaliser la fête. Elle envoie quelques photos à Radia pour la distraire et l'aider à oublier sa peine de cœur. Sa fille n'est pas en ligne, tout comme Nadia. Elle pense avoir un problème de réseau. Khadidja lui fait signe de les rejoindre sur la piste de danse. Elle ne se fait pas prier. En fin de journée, elle ne tient plus debout tant ses pieds sont douloureux à force de porter des talons. Elle pense que c'est une chance que la fête ait été organisée dans une salle. Ils y dînent aussi. Le bon fonctionnement des services permet à Khadidja de se reposer sur les serveuses et de profiter pleinement de la présence des invités. Il est très tard quand ils rentrent à la maison. - Hum, on s'est bien amusé. - Il faut que tu te reposes, dit Samira à Narimène. Il ne faudrait pas que tu aies des cernes. Et puis, demain, ils viendront très tôt... - Samira n'a pas tort. Allons dormir. Demain, on se lèvera aux aurores. Le programme étant chargé, le lendemain, il n'est pas encore sept heures quand elles se rendent chez la coiffeuse. Quand elles reviennent, elles sont accueillies par des youyous. Narimène a juste le temps de porter sa robe blanche de mariée avant l'arrivée de sa belle-famille. La sœur du marié se charge de l'accompagner jusqu'à la voiture. Radia-Meriem s'accroche à son voile. Elle aussi porte une robe blanche. Samira ne peut s'empêcher de pleurer lorsqu'elles montent dans la voiture joliment décorée de fleurs. Le cortège démarre dans un bruit de klaxons et sous les youyous. Samira réconforte sa belle-mère qui pleure à chaudes larmes. - Allez-y ! Ne la laissez pas seule. Je vous rejoindrais plus tard. Houari et Samira rejoignent le cortège. La fête a lieu dans la maison de la belle-famille. L'ambiance bat son plein dans la cour où les femmes dansent. Samira doit se frayer un chemin parmi les invités pour rejoindre l'autre côté de la cour où le trône de la mariée a été installé. Radia-Meriem ne lâchait pas la main de Narimène. Elle sent son portable vibrer dans sa pochette. Houari vient de lui envoyer un message. Il part à Alger. Un ami a besoin de lui. Samira tente de le joindre pour en savoir plus, mais il ne répond ni à ses appels ni à ses messages...
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