Entamée depuis plus de deux années, la finalisation de l'étude de faisabilité a été définitivement adoptée par la wilaya d'Oran qui voit là une bouée de sauvetage au règlement du sempiternel problème des transports qui sévit. L'étude d'avant-projet d'exécution du projet de réalisation du tramway d'Oran a été passée, hier, en revue par les principaux responsables des services concernés qui prennent une part active à ce projet de grande envergure. Entamée depuis plus de deux années, la finalisation de l'étude de faisabilité a été définitivement adoptée par la wilaya d'Oran, qui voit là une bouée de sauvetage au règlement du sempiternel problème des transports qui sévit. Malgré les appréhensions de certains organismes à l'exemple de la Sonelgaz ou de la Dlep, M. Olivier, directeur du bureau d'études français Ingéro-Rop, a donné des explications techniques du futur tramway qui sera achevé en 2015. “Tous les facteurs liés à la concrétisation du tramway d'Oran sont réunies. Notre ligne directrice sera la création d'un cadre de coordination pour l'organisation des transports urbains tout en anticipant sur les besoins réels de l'économie urbaine en matière de transports perfectibles”, a déclaré le directeur d'Ingéro-Rop. Estimé à un coût d'investissement de 30 milliards de DA, le réseau capacitaire du tramway d'Oran couvrira une extension préliminaire de 17 km (25,5 milliards de DA) avant de passer à 24 km (4,7 milliards de DA) pour se stabiliser sur un tracé routier intra-muros fiable. Sur un autre plan, le futur tramway d'Oran couvrira un itinéraire qui sera composé d'un terminus localisé au niveau de la place du 1er-Novembre, via l'université d'Es Sénia, avec un arrêt à proximité de l'Enset puis jusqu'à l'Université des sciences de la technologie Mohamed-Boudiaf (USTO). L'autre phase de déplacement du tramway concernera le tracé Es Sénia-gare routière de Sidi Maârouf, qui sera suivie d'une autre ligne qui desservira l'hôpital pédiatrique de Canastel, 30 stations puis 36 stations vont jalonner le parcours du tramway d'Oran qui sera doté d'un comité de pilotage constitué des responsables de six communes, de la wilaya et de l'APW d'Oran ainsi que des services de la Gendarmerie nationale et de la police. Concernant la connexion avec les autres services de la wilaya d'Oran, elle sera supervisée par une cellule technique qui régira l'administration du tramway d'Oran. Ainsi, 5 300 personnes pourront voyager toutes les huit minutes dans des conditions de sécurité optimales. Mais dans l'immédiat il s'agit de répondre aux exigences de l'étude présentée par le bureau français Ingéro-Rop et des directives émises par l'Entreprise du métro d'Alger (EMA-Beur) qui s'implique aussi dans le projet du tramway d'Oran. Le responsable du bureau d'études algérien a d'ailleurs insisté sur le respect des volets techniques du projet concernant l'analyse des données, l'enquête de trafic, le principe d'organisation du système de déplacement, la faisabilité de l'étude et la consolidation du schéma du tramway. Finalisé à 99%, l'exécution du projet du tramway démarrera après l'étude d'expropriation au niveau du tissu urbain de la ville et en périphérie. Dans ce contexte, plusieurs possibilités ont été retenues par la commission de suivi pour aboutir à un consensus qui délimitera les zones d'expropriation obligatoire, donc la révision générale de la réglementation de stationnement de la voirie et l'emplacement des commerces à l'intérieur des grandes artères de la ville d'Oran. B. GHRISSI