Le cessez-le-feu immédiat, qui a été annoncé séparément par le gouvernement d'Union nationale libyen (GNA) et le Parlement de l'Est, vendredi, appelant à un arrêt immédiat de tous les combats sur tout le territoire libyen, a suscité des réactions internationales favorables. "L'Algérie salue les annonces faites par chacun des présidents du Conseil présidentiel du GNA, Fayez al-Serraj, et du président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, d'un cessez-le-feu immédiat à travers l'ensemble du territoire libyen et l'activation du processus politique à travers un dialogue ‘inclusif' pour mettre un terme à la crise en Libye", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). "L'Algérie prend note avec satisfaction de cette initiative consensuelle qui reflète la volonté des frères libyens à résoudre la crise et à consacrer la souveraineté du peuple libyen frère", a ajouté le communiqué du MAE. Les pays voisins de la Libye se sont aussi félicités de cet accord qui permettra de relancer le processus politique, à l'arrêt depuis des années, en raison des violences armées qui ont opposé le GNA au général Khalifa Haftar, qui semble aujourd'hui isolé après sa défaite dans l'Ouest libyen, où il a vainement tenté depuis avril 2019 de prendre le pouvoir à Tripoli. "Les déclarations du président du Conseil présidentiel et du président de la Chambre des représentants appelant notamment à un cessez-le-feu immédiat, à l'arrêt des opérations militaires en Libye et à la reprise de la production pétrolière constituent une étape positive", mais "elles doivent se matérialiser sur le terrain", écrit le sous-directeur de la presse du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. C'est "une première avancée constructive qui montre la détermination des dirigeants libyens à surmonter l'impasse actuelle et crée un nouvel espoir pour un terrain d'entente en vue d'une solution politique pacifique à la crise (...) et de la fin de toute ingérence étrangère dans le pays", a réagi pour sa part l'Union européenne, via son chef de la diplomatie, Josep Borrell, ont rapporté les agences de presse.