Schneider Electric a inauguré, avant-hier, son nouveau siège à Chéraga (Alger). Présent en Algérie depuis 40 ans à travers les marques Merlin Gerin et Télémécanique, le leader mondial de la distribution électrique, du contrôle industriel et des automatismes, a créé en 1994 un bureau de liaison à Alger avant de le transformer depuis 2001 en une filiale industrielle et commerciale avec plus de 100 collaborateurs, un institut de formation, un centre local de distribution et un site de montage des cellules moyenne tension et disjoncteurs de branchement. Cette multinationale, qui réalise un chiffre d'affaires de 11 milliards d'euros, employant plus de 85 mille personnes dans le monde, compte bien renforcer sa présence en Algérie à cause de la croissance, ces dernières années, de ses richesses et de la proximité avec l'Europe. La volonté existe. La preuve, entre autres, en est la venue, avant-hier, de son big boss, Henri Lachman, qui a animé à l'occasion une conférence de presse lors de laquelle il a affirmé que son entreprise est présente sur tous les marchés majeurs dans le monde, et l'Algérie en est un. “Je suis optimiste pour le pays, dira le conférencier qui s'est plaint du déficit de cadres pour sa filiale algérienne”, avant d'évoquer un autre problème auquel Schneider Electric fait face. Il s'agit, selon lui, du phénomène de la contrefaçon chinoise qui a atteint des volumes importants en Afrique du nord et en Algérie où la contrefaçon des petits disjoncteurs du type MCB est évaluée à 70% du marché. L'autre écueil, que rencontre, par ailleurs, la filiale algérienne de Schneider Electric, est la rareté des fournisseurs sous-traitants. C'est pour cela que ses responsables, à leur tête son directeur général Gerar Perrier, se sont tournés vers la formation qui prend 10% de la masse salariale. D'ailleurs, le nouveau siège de Chéraga est équipé de deux salles de formation des cadres et des clients de Schneider. K. D.